Notice : information de l’utilisateur
BOTOX, 50 Unités Allergan, poudre pour solution injectable
BOTOX, 100 Unités Allergan, poudre pour solution injectable
BOTOX, 200 Unités Allergan, poudre pour solution injectable
Toxine botulique de type A
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament, car elle contient des informations importantes pour vous.
- Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
- Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
- Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si leurs symptômes sont identiques aux vôtres.
- Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
Que contient cette notice ?
1. QU’EST-CE QUE BOTOX ET DANS QUEL CAS EST-IL UTILISÉ ?
BOTOX est un relaxant musculaire utilisé pour traiter un certain nombre d’affections. Il contient la substance active « toxine botulique de type A » et est injecté soit dans les muscles, la paroi vésicale ou en profondeur dans la peau. Il agit en bloquant partiellement les impulsions nerveuses des muscles qui ont reçu l’injection et il réduit les contractions excessives de ceux-ci.
Lorsqu’il est injecté dans la peau, BOTOX agit sur les glandes sudoripares pour réduire la quantité de sueur produite.
L’injection de BOTOX dans la paroi vésicale agit sur le muscle de la vessie de manière à réduire les fuites urinaires (incontinence urinaire).
Dans le cas de la migraine chronique, on suppose que BOTOX bloque les signaux de la douleur, ce qui bloque indirectement le développement de la migraine. Cependant, la façon dont BOTOX fonctionne dans le cas de la migraine chronique n’est pas totalement établie.
1) BOTOX peut être injecté dans les muscles et peut être utilisé pour traiter les affections suivantes :
- les spasmes musculaires persistants dans la cheville et le pied chez l’enfant âgé de 2 ans et plus, atteint d’infirmité motrice cérébrale et capable de marcher ; en complément d’une thérapie de réadaptation.
- les spasmes musculaires persistants au niveau du poignet et de la main chez les patients adultes ayant eu un accident vasculaire cérébral.
- les spasmes musculaires persistants au niveau de la cheville et le pied chez les patients adultes ayant eu un accident vasculaire cérébral.
- les spasmes musculaires persistants au niveau de la paupière et du visage chez les patients adultes.
- les spasmes musculaires persistants au niveau du cou et des épaules chez les patients adultes.
2) BOTOX est utilisé pour réduire les symptômes de la migraine chronique chez les adultes souffrant de maux de tête au moins 15 jours par mois, dont au moins 8 jours avec migraine qui ont mal répondu ou sont intolérants aux médicaments préventifs contre la migraine.
La migraine chronique est une pathologie affectant le système nerveux. Les patients souffrent habituellement de douleurs à la tête qui s’accompagnent souvent d’une hypersensibilité à la lumière, aux bruits ou aux odeurs, et de nausées et/ou de vomissements. Ces maux de tête se produisent habituellement pendant 15 jours ou plus chaque mois.
3) Lorsqu’il est injecté dans la paroi vésicale, BOTOX agit sur le muscle de la vessie de manière à réduire les fuites urinaires (incontinence urinaire) et contrôle les affections suivantes chez les adultes :
a) vessie hyperactive avec fuite d’urine, besoin impérieux et soudain de vider votre vessie, et nécessité d’aller aux toilettes plus que d’habitude lorsqu’un autre médicament (appelé anticholinergique) n’a pas aidé ;
b) les fuites urinaires dues à des problèmes vésicaux associés à une lésion de la moelle épinière ou une sclérose en plaques.
4) Chez les adultes, BOTOX peut être injecté dans la peau et agit sur les glandes sudoripares enfin de réduire la transpiration excessive au niveau des aisselles pouvant entraver les activités de la vie quotidienne, lorsque d’autres traitements locaux sont inefficaces.
2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS À CONNAÎTRE AVANT D’UTILISER BOTOX ?
N’utilisez jamais BOTOX
- si vous êtes allergique à la toxine botulique de type A ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6 ;
- si vous présentez une infection à l’endroit d’injection ;
- si vous êtes traité pour des fuites urinaires et que vous avez, soit une infection des voies urinaires, soit une soudaine incapacité à vider votre vessie (et vous n’utilisez pas de cathéter de manière régulière) ;
- si vous recevez actuellement un traitement contre les fuites urinaires et que vous ne souhaitez pas commencer à utiliser un cathéter si cela s’avère nécessaire.
Avertissements et précautions
Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien avant d’utiliser BOTOX :
- si vous avez (eu) des antécédents de troubles de la déglutition ou de nourriture ou de liquide ayant pénétré accidentellement dans les poumons, notamment si vous allez être traité(e) pour des spasmes musculaires persistants au niveau du cou et des épaules ;
- si vous avez plus de 65 ans et vous souffrez d’autres maladies graves ;
- si vous souffrez d’un quelconque autre problème musculaire ou de maladies chroniques affectant les muscles (myasthénie grave ou syndrome de Eaton Lambert) ;
- si vous souffrez de certaines maladies qui affectent votre système nerveux (telles qu’une sclérose latérale amyotrophique ou une neuropathie motrice) ;
- si vous souffrez de faiblesse musculaire significative ou de diminution de la masse musculaire à l’endroit où le médecin compte réaliser l’injection ;
- si vous avez subi auparavant une intervention chirurgicale ou une lésion qui pourrait avoir modifié de quelque manière que ce soit le muscle dans lequel le produit doit être injecté ;
- si vous avez eu un quelconque problème lors d’une injection (tel qu’évanouissement) dans le passé ;
- si vous souffrez d’une inflammation des muscles ou de la peau à l’endroit où le médecin compte réaliser l’injection ;
- si vous souffrez de maladies cardiovasculaires (maladies du cœur ou des vaisseaux sanguins) ;
- si vous souffrez ou avez souffert de convulsions ;
- si vous souffrez d’une maladie des yeux appelée glaucome à angle fermé (forte pression à l’intérieur de l’œil) ou si l’on vous a dit que vous étiez à risque de développer ce type de glaucome ;
- si vous êtes sur le point d’être traité pour une vessie hyperactive avec fuite d’urine et que vous êtes un homme présentant des signes et des symptômes d’obstruction urinaire tels qu’une difficulté à uriner ou un jet faible ou interrompu.
Après avoir reçu BOTOX
Vous ou votre aide-soignant devez prendre immédiatement contact avec votre médecin et demander une assistance médicale immédiate si vous développez les symptômes suivants :
- difficultés pour respirer, avaler ou parler ;
- urticaire, gonflement incluant gonflement du visage ou de la gorge, sifflements respiratoires, sensation de syncope et courtesse d’haleine (symptômes possibles d’une réaction allergique sévère).
Mises en garde générales
Comme pour toute injection, il est possible que la procédure entraîne une infection, une douleur, un gonflement, des sensations anormales au niveau de la peau (par ex., des picotements ou un engourdissement), une diminution des sensations cutanées, une sensibilité au toucher, une rougeur, un saignement/une ecchymose au site d’injection et une chute de la pression artérielle ou un évanouissement ; toutes ces manifestations peuvent être la conséquence d’une douleur et/ou de l’anxiété associée à l’injection.
Des réactions indésirables éventuellement liées à la diffusion de la toxine en dehors du site d’administration ont été rapportées avec la toxine botulinique (par ex. faiblesse musculaire, difficultés à avaler ou entrée accidentelle de nourriture ou de liquide dans les voies aériennes). Ces effets indésirables peuvent être légers à sévères et nécessiter un traitement ; dans certains cas, ils peuvent être mortels. Le risque concerne particulièrement les patients présentant une maladie sous-jacente qui les rend sujets à ces symptômes.
Des réactions allergiques sévères et/ou immédiates ont été rapportées. Les symptômes peuvent inclure de l’urticaire, un gonflement du visage ou de la gorge, un essoufflement, une respiration sifflante et un évanouissement. Des réactions allergiques tardives (maladie sérique) ont également été rapportées. Elles peuvent se manifester par des symptômes tels que de la fièvre, des douleurs articulaires et une éruption cutanée.
Des effets indésirables liés au système cardiovasculaire, notamment des battements de cœur irréguliers et des crises cardiaques, ont également été observés chez des patients traités par BOTOX, avec parfois une issue fatale. Il y avait toutefois des antécédents de facteurs de risque cardiaque chez certains de ces patients.
Des crises convulsives ont été rapportées chez les adultes et les enfants traités par BOTOX, principalement chez des patients plus sujets aux crises. On ignore si BOTOX est à l’origine de ces crises. Les crises convulsives rapportées chez les enfants étaient principalement décrites chez des patients atteints d’une infirmité motrice cérébrale et traités pour des spasmes musculaires persistants.
Si les injections par BOTOX sont trop rapprochées ou si la dose est trop élevée, vous pouvez rencontrer une faiblesse musculaire ou des effets indésirables liés à la diffusion de la toxine, ou vous pouvez développer des anticorps susceptibles de réduire l’efficacité de BOTOX.
Quand BOTOX est utilisé dans le traitement d’une affection qui n’est pas mentionnée dans cette notice, il pourrait en résulter des réactions graves, en particulier chez les patients qui éprouvent déjà des difficultés à avaler ou qui souffrent d’une affection grave.
Si vous avez été longtemps inactif avant de recevoir un traitement par BOTOX, vous devez reprendre vos activités progressivement après les injections.
Il est peu probable que ce médicament puisse améliorer la mobilité d’une articulation lorsque le muscle environnant a perdu sa capacité à s’étirer.
BOTOX ne doit pas être utilisé pour le traitement des spasmes musculaires persistants au niveau de la cheville chez les patients adultes ayant eu un accident vasculaire cérébral si une amélioration fonctionnelle (par exemple : marche) ou des symptômes (par exemple : douleur) ou une aide pour les soins du patient n’est pas prévue. Si votre accident vasculaire cérébral est survenu il y a plus de 2 ans ou si vos spasmes musculaires au niveau de la cheville sont moins graves, les améliorations liées aux activités telles que la marche peuvent être limitées. En outre, pour les patients présentant un risque accru de chutes, votre médecin estimera si ce traitement vous convient.
BOTOX doit être utilisé uniquement pour le traitement des spasmes musculaires au niveau de la cheville et le pied après un accident vasculaire cérébral suite à une évaluation par des professionnels de santé expérimentés dans la gestion de la rééducation des patients après un accident vasculaire cérébral.
Lorsque BOTOX est utilisé pour le traitement de spasmes musculaires persistants au niveau de la paupière, il est possible que vos yeux clignent moins souvent et cela pourrait endommager la surface de vos yeux. Pour éviter cela, vous pourriez nécessiter un traitement par gouttes oculaires, onguents, lentilles de contact souples, voire une protection qui fermerait l’œil. Votre médecin vous dira si ce traitement est nécessaire.
Dans le cas où le BOTOX est utilisé pour maîtriser les fuites urinaires, votre médecin vous donnera des antibiotiques avant et après le traitement pour contribuer à prévenir les infections des voies urinaires.
Vous aurez une consultation avec votre médecin environ 2 semaines après l’injection si vous n’utilisiez pas de cathéter avant l’injection. Il vous sera demandé d’uriner et le volume d’urine résiduel dans votre vessie sera mesuré par échographie. Votre médecin décidera si vous devrez revenir pour refaire ce test au cours des 12 prochaines semaines. Vous devez contacter votre médecin si vous ne pouvez pas uriner, car il est possible que vous deviez commencer à utiliser un cathéter. Chez les patients présentant une fuite d’urine due à des problèmes de vessie associés à une lésion de la moelle épinière ou à une sclérose en plaques, environ un tiers de ceux qui n’utilisent pas de sonde avant le traitement peuvent devoir en utiliser une après le traitement. Chez les patients présentant une fuite d’urine due à une vessie hyperactive, environ 6 patients sur 100 peuvent devoir utiliser une sonde après le traitement.
Autres médicaments et BOTOX
Signalez à votre médecin ou à votre pharmacien si :
- vous prenez des antibiotiques (pour traiter des infections), des anticholinestérasiques ou des médicaments qui relâchent les muscles. Certains de ces médicaments peuvent augmenter l’effet de BOTOX ;
- on vous a récemment injecté une autre préparation qui contient de la toxine botulique (la substance active de BOTOX), étant donné que cela peut augmenter l’effet de BOTOX ;
- vous prenez un traitement par antiagrégants (des produits de type aspirine) et/ou des anticoagulants (fluidifiants sanguins).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Grossesse et allaitement
L’utilisation de BOTOX n’est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer qui n’utilisent pas de contraception, sauf nécessité absolue. BOTOX n’est pas recommandé pendant l’allaitement.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
BOTOX peut produire des étourdissements, de la somnolence, de la fatigue ou des problèmes de vue. Si vous constatez un de ces effets, il ne faut pas conduire ni utiliser des machines. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin.
BOTOX contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est-à-dire essentiellement « sans sodium ».
3. COMMENT UTILISER BOTOX ?
BOTOX ne doit être injecté que par des médecins spécialisés dans l’utilisation de ce médicament.
BOTOX doit uniquement être prescrit pour vous si un neurologue, qui est un spécialiste dans ce domaine, a diagnostiqué une migraine chronique. BOTOX doit être administré sous la supervision d’un neurologue. BOTOX n’est pas utilisé pour la migraine aiguë, une tension chronique (type maux de tête) ou chez des patients atteints de maux de tête par abus médicamenteux.
Méthode et voie d’administration
BOTOX est injecté dans vos muscles (intramusculaire), dans la paroi vésicale à l’aide d’un instrument spécifique (un cystoscope) pour les injections dans la vessie ou dans la peau (intradermique). Il est injecté directement dans la zone affectée de votre corps ; votre médecin injectera généralement BOTOX à différents endroits de chacune des zones affectées.
Informations générales concernant la posologie
- Le nombre d’injections par muscle et la dose varient en fonction des indications. Il appartiendra donc à votre médecin de décider de la quantité, de la fréquence et de la localisation des injections de BOTOX. Il est recommandé que votre médecin utilise la dose efficace la plus faible ;
- Chez les personnes âgées, la posologie est identique à celle des adultes.
La posologie de BOTOX et la durée de son effet dépendront de l’indication pour laquelle vous êtes traité(e). Les informations détaillées correspondant à chaque indication sont reprises ci-dessous.
La sécurité et l’efficacité de BOTOX ont été établies chez l’enfant/l’adolescent de plus de deux ans pour le traitement de spasmes musculaires persistants au niveau de la cheville et du pied, associés à l’infirmité motrice cérébrale.
Des informations limitées sont disponibles sur l’utilisation de BOTOX dans les conditions suivantes chez l’enfant/l’adolescent à partir des âges indiqués dans le tableau ci-dessous. Aucune recommandation posologique ne peut être faite pour ces indications.
Des spasmes musculaires persistants au niveau de la paupière et du visage | 12 ans |
Des spasmes musculaires persistants au niveau du cou et des épaules | 12 ans |
La transpiration excessive au niveau des aisselles | 12 ans |
Une hyperactivité neurogène du détrusor chez les patients pédiatriques | 5-17 ans |
Une vessie hyperactive chez les patients pédiatriques | 12-17 ans |
Dosage
Le dosage du BOTOX et la durée de son effet varient selon l’affection pour laquelle vous êtes traité. Vous trouverez ci-dessous les détails qui correspondent à chaque condition.
Indication | Dose maximale (unité par zone touchée) | Temps minimal entre les traitements | |
Premier traitement | Traitements suivants | ||
Des spasmes musculaires persistants dans la cheville et le pied des enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale | Cheville et pied : 4 à 8 unités/kg ou 300 unités, la valeur la plus faible étant retenue | Lors du traitement de la cheville et du pied ou des deux jambes, la dose maximale ne doit pas dépasser la plus faible des deux doses suivantes : 10 unités/kg ou 340 unités. | 12 semaines* |
Les spasmes musculaires persistants au niveau du poignet et de la main des patients adultes ayant eu un AVC | La dose exacte et le nombre de sites d’injection par main/poignet sont adaptés en fonction des besoins ; jusqu’à un maximum de 240 unités | La dose exacte et le nombre de sites d’injection sont adaptés en fonction des besoins ; jusqu’à un maximum de 240 unités | 12 semaines |
Les spasmes musculaires persistants au niveau de la cheville et le pied des patients adultes ayant eu un AVC | Votre médecin peut administrer des injections multiples dans les muscles affectés. La dose totale est de 300 à 400 unités réparties sur au maximum 6 muscles pour chaque session de traitement | La dose totale est de 300 à 400 unités réparties sur au maximum 6 muscles pour chaque session de traitement | 12 semaines |
Les spasmes musculaires persistants au niveau de la paupière et du visage | 1,25-2,5 unités par site d’injection. | Jusqu’à 100 unités pour les spasmes oculaires | 3 mois pour les spasmes oculaires |
Les spasmes musculaires persistants au niveau du cou et des épaules | 200 unités | Jusqu’à 300 unités | 10 semaines |
Des maux de tête chez l’adulte souffrant de migraine chronique | 155 à 195 unités | 155 à 195 unités | 12 semaines |
De fuites urinaires dues à une vessie hyperactive | 100 unités | 100 unités | 3 mois |
De fuites urinaires dues aux problèmes de vessie associés à une lésion de la moelle épinière ou à une sclérose en plaques | 200 unités | 200 unités | 3 mois |
La transpiration excessive au niveau des aisselles | 50 unités par aisselle | 50 unités par aisselle | 16 semaines |
* Il est possible que le médecin parvienne à déterminer une dose adaptée, de telle sorte qu’il soit possible de ne répéter le traitement que tous les 6 mois.
Temps jusqu’à amélioration et durée de l’effet du traitement
Pour le traitement des spasmes musculaires persistants dans la cheville et le pied des enfants de deux ans et plus : En général, on constate une amélioration dans les 2 premières semaines qui suivent l’injection.
Pour les spasmes musculaires persistants au niveau du poignet et de la main des patients adultes ayant eu un AVC : En général, on constate une amélioration dans les 2 premières semaines qui suivent l’injection. Cette amélioration atteint son maximum à peu près 4 à 6 semaines après le traitement.
Pour les spasmes musculaires persistants au niveau de la cheville et le pied des patients adultes ayant eu un AVC, lorsque l’effet commence à disparaître, le traitement peut être réadministré si nécessaire, mais à un intervalle minimal de 12 semaines.
Pour les spasmes musculaires persistants au niveau de la paupière et du visage : En général, on constate une amélioration dans les 3 jours qui suivent l’injection. Cette amélioration atteint son maximum 1 à 2 semaines après le traitement.
Pour les spasmes musculaires persistants au niveau du cou et des épaules : En général, on constate une amélioration dans les 2 semaines qui suivent l’injection. Cette amélioration atteint son maximum à peu près 6 semaines après le traitement.
En cas de fuites urinaires dues à une vessie hyperactive : Vous constaterez généralement une amélioration dans les 2 semaines suivant l’injection. En règle générale, l’effet dure 6-7 mois après l’injection.
En cas de problèmes de vessie associés à une lésion de la moelle épinière ou à une sclérose en plaques : Vous constaterez généralement une amélioration dans les 2 semaines suivant l’injection. En règle générale, l’effet dure 8-9 mois après l’injection.
Pour le traitement de la transpiration excessive au niveau des aisselles : En général, on constate une amélioration dès la première semaine qui suit l’injection. L’effet persiste habituellement 7,5 mois en moyenne après la première injection ; environ 1 sur 4 patients constatent toutefois encore un effet après un an.
Si vous avez reçu plus de BOTOX que vous n’auriez dû
Les signes de surdosage ne se développent qu’après plusieurs jours suivant l’injection. Si vous avez ingéré ou accidentellement injecté du BOTOX, vous devez contacter votre médecin qui vous surveillera pendant plusieurs semaines.
Si vous avez reçu trop de BOTOX, vous pouvez présenter un des symptômes suivants et vous devez immédiatement contacter votre médecin. Il/Elle décidera si vous devez vous rendre à l’hôpital :
- une faiblesse musculaire, qui pourrait être locale ou à distance du site d’injection ;
- difficultés pour respirer, avaler ou parler dues à une paralysie des muscles respiratoires ;
- passage accidentel de nourriture ou de liquide dans les poumons, pouvant provoquer une pneumonie (infection des poumons), due à une paralysie des muscles respiratoires ;
- affaissement des paupières supérieures, vision double ;
- faiblesse généralisée.
Si vous avez reçu plus de BOTOX que vous n’auriez dû, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre pharmacien ou le Centre Antipoisons (070/245.245).
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDÉSIRABLES ÉVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.
En général, les effets indésirables se manifestent dans les premiers jours qui suivent l’injection. En général, ils ne durent que peu de temps, mais dans de rares cas, il arrive qu’ils subsistent plusieurs mois, voire davantage.
Si vous AVEZ des difficultés pour respirer, avaler ou parler après l’administration de BOTOX, veuillez immédiatement contacter votre mÉdecin.
Si vous ressentez des urticaires, des gonflements incluant gonflement du visage ou de la gorge, des sifflements respiratoires, des sensations de syncope et une courtesse d’haleine, veuillez immédiatement contacter votre médecin.
Les effets indésirables sont classés dans les catégories suivantes par ordre de fréquence :
Très fréquent | peut affecter plus de 1 personne sur 10 |
Fréquent | peut affecter jusqu’à 1 à 10 personnes sur 100 |
Peu fréquent | peut affecter jusqu’à 1 à 10 personnes sur 1000 |
Rare | peut affecter jusqu’à 1 à 10 personnes sur 10 000 |
Très rare | peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000 |
Fréquence indéterminée | ne peut être estimée sur la base des données disponibles |
Les effets indésirables suivants varient en fonction de la partie du corps dans laquelle BOTOX est injecté. Si vous ressentez un des effets mentionnés comme graves ou si vous présentez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
Injections dans la cheville et le pied chez les enfants présentant des spasmes musculaires persistants
Fréquent | Éruption cutanée, problèmes de marche, d’étirement ou de déchirure des ligaments, blessure superficielle à la peau, douleur au site d’injection |
Rare | Faiblesse musculaire |
Suite à un traitement par BOTOX, on a spontanément rapporté de rares cas de décès parfois associés à une pneumonie de déglutition chez des enfants atteints d’infirmité motrice cérébrale sévère.
Injections dans le poignet et la main des patients adultes ayant eu un AVC
Fréquent | Douleurs dans la main et les doigts, nausées, gonflement des extrémités comme les mains et les pieds, fatigue, faiblesse musculaire. |
Injections dans la cheville et le pied des patients adultes ayant eu un AVC
Fréquent | Éruption cutanée, douleur ou inflammation articulaire, raideur ou douleur musculaire, faiblesse musculaire, gonflement des extrémités comme les mains et les pieds, chute. |
Injections au niveau de la paupière et du visage
Très fréquent | Affaissement de la paupière supérieure. |
Fréquent | Légère inflammation de la surface de l’œil (couverture extérieure transparente de l’œil), difficultés à fermer complètement l’œil, yeux secs, irritation de l’œil et sensibilité à la lumière, irritation, larmoiement excessif, hématomes sous la peau, gonflement du visage. |
Peu fréquent | Étourdissements, faiblesse des muscles faciaux, affaissement des muscles d’un |
Rare | Gonflement de la paupière. |
Très rare | Ulcération, dommage de la surface de l’œil (couverture extérieure transparente |
Injections au niveau du cou et des épaules
Très fréquent | Difficultés de déglutition, faiblesse musculaire, douleur. |
Fréquent | Gonflement et irritation à l’intérieur du nez (rhinite), nez bouché ou écoulement nasal, toux, mal à la gorge, chatouillement ou irritation dans la gorge, étourdissements, crampes musculaires, diminution des sensations au niveau de la peau, somnolence, maux de tête, sécheresse de la bouche, nausées, raideur ou douleur musculaire, sensation de faiblesse, état grippal, faiblesse généralisée. |
Peu fréquent | Vision double, fièvre, affaissement de la paupière, courtesse d’haleine, modifications de la voix. |
Injections dans la tête et dans le cou destinées au traitement des maux de tête chez les patients souffrant de migraine chronique
Fréquent | Maux de tête, migraine et aggravation de la migraine, faiblesse des muscles du visage, affaissement de la paupière, éruption cutanée, démangeaisons, douleurs au niveau du cou, douleurs musculaires, spasmes musculaires, raideur musculaire, tiraillement des muscles, faiblesse musculaire, douleurs au site d’injection. |
Peu fréquent | Difficultés à avaler, douleurs cutanées, douleurs à la mâchoire. |
Fréquence indéterminée | Effet Méphisto (élévation de la partie externe des sourcils) |
Injections dans la paroi vésicale pour une fuite d’urine due à une vessie hyperactive
Très fréquent | Infection urinaire, miction difficile après l’injection*. |
Fréquent | Bactéries dans l’urine, incapacité à vider votre vessie (rétention urinaire), vidange incomplète de la vessie, mictions fréquentes pendant la journée, globules blancs dans l’urine, sang dans l’urine après l’injection**. |
* Cet effet indésirable peut également être associé à la procédure d’injection.
** Cet effet indésirable n’est associé qu’à la procédure d’injection.
Injections dans la paroi vésicale de patients pédiatriques pour une fuite d’urine due à une vessie hyperactive
Fréquent | Infection urinaire, miction difficile après l’injection*, douleur dans l’urètre (le tube qui transporte l’urine de la vessie hors du corps)*, douleurs abdominales, douleurs abdominales basses |
* Cet effet indésirable n’est associé qu’à la procédure d’injection.
Injections dans la paroi vésicale de patients adultes pour une fuite d’urine due à des problèmes de vessie associés à une lésion de la moelle épinière ou à une sclérose en plaques
Très fréquent | Infection des voies urinaires, incapacité à vider votre vessie (rétention urinaire). |
Fréquent | Difficultés à dormir (insomnie), constipation, faiblesse musculaire, spasmes musculaires, sang dans les urines après l’injection*, douleurs au moment d’uriner après l’injection*, cavité dans la paroi vésicale (diverticule vésical), fatigue, difficultés à marcher (troubles de la marche), possibilité de réaction réflexe incontrôlée du corps (par ex. sudation profuse, céphalée pulsatile ou |
* Certains de ces effets indésirables fréquents peuvent également être associés à la procédure d’injection.
Injections dans la paroi vésicale de patients pédiatriques pour une fuite d’urine due à des problèmes de vessie associés à un spina-bifida, à une lésion de la moelle épinière ou à une myélite transverse
Très fréquent | Bactéries dans l’urine |
Fréquent | Infection des voies urinaires, présence de globules blancs dans l’urine, présence de sang dans l’urine après l’injection, douleur dans la vessie après l’injection.* |
* Cet effet indésirable est uniquement lié à la procédure d’injection.
Injections pour le traitement de la sudation excessive au niveau des aisselles
Très fréquent | Douleur au site d’injection. |
Fréquent | Maux de tête, insensibilité, éclats chauds, sudation élevée en d’autres endroits |
Peu fréquent | Nausées, faiblesse musculaire, sensation de faiblesse, douleurs musculaires, problème articulaire. |
La liste suivante reprend les autres effets indésirables signalés en relation avec BOTOX depuis sa commercialisation, quel que soit le type de maladie pour lequel il est utilisé :
- réaction allergique, y compris les réactions aux protéines et au sérum injecté ;
- gonflement des couches plus profondes de la peau ;
- urticaire ;
- troubles de l’alimentation, perte d’appétit ;
- lésion des nerfs (plexopathie brachiale) ;
- trouble de la voix et de la parole ;
- affaissement des muscles d’un côté du visage ;
- faiblesse des muscles faciaux ;
- diminution de la sensibilité cutanée ;
- faiblesse musculaire ;
- maladies chroniques affectant les muscles (myasthénie grave) ;
- difficultés de mobilisation du bras et de l’épaule ;
- insensibilité ;
- douleur/insensibilité/ou faiblesse partant de la colonne vertébrale ;
- crise épileptique et syncope ;
- pression oculaire accrue ;
- strabisme (loucher) ;
- vision trouble ;
- troubles visuels ;
- diminution de l’audition ;
- bourdonnements d’oreille ;
- sensation d’étourdissement ou de « tête qui tourne » (vertiges) ;
- problèmes cardiaques, y compris la crise cardiaque ;
- pneumonie de déglutition (inflammation des poumons causée par l’inhalation accidentelle de nourriture, de boisson, de la salive ou des vomissements) ;
- problèmes respiratoires, dépression respiratoire et/ou une insuffisance respiratoire ;
- douleurs abdominales ;
- diarrhée, constipation ;
- sécheresse buccale ;
- difficultés à avaler ;
- nausées, vomissements ;
- perte de cheveux ;
- démangeaisons ;
- différents types de plaques rouges couperosées ;
- sudation excessive ;
- perte de cils/sourcils ;
- douleurs musculaires, perte de l’innervation du muscle injecté / contraction du muscle injecté ;
- malaise généralisé ;
- fièvre ;
- yeux secs (associée à des injections autour de l’œil) ;
- contractions musculaires localisées/contractions musculaires involontaires ;
- gonflement de la paupière.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration (voir les coordonnées ci-dessous).
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Belgique
Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé
www.afmps.be
Division Vigilance :
Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be
e-mail : adr@fagg-afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé
Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
5. COMMENT CONSERVER BOTOX
Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.
Votre médecin ne peut plus utiliser BOTOX après la date de péremption mentionnée sur l’étiquette après « EXP ». La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.
À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) ou au congélateur (-5 °C à -20 °C).
Après reconstitution, l’utilisation immédiate de la solution est recommandée ; toutefois, elle peut être conservée au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) pendant un maximum de 24 heures.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Que contient BOTOX
- La substance active est la toxine botulique de type A provenant de Clostridium botulinum. Chaque flacon contient 50, 100 ou 200 Unités Allergan de toxine botulique de type A.
- Les autres composants sont l’albumine humaine et le chlorure de sodium.
Qu’est-ce que BOTOX et contenu de l’emballage extérieur
BOTOX se présente sous la forme d’une fine poudre blanche, qui peut être difficile à voir sur le fond du flacon en verre transparent. Avant l’injection, le produit doit être dissous dans une solution saline normale stérile sans conservateur (une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %).
Chaque boîte contient 1, 2, 3, 6 ou 10 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Mode de délivrance
Médicament soumis à prescription médicale.
Numéro d’autorisation de mise sur le marché
50 Unités Allergan :
BE: BE329341
100 Unités Allergan :
BE: BE215126
LU: 2000075771
200 Unités Allergan :
BE : BE411573
Titulaire de l’Autorisation de mise sur le marché
AbbVie S.A.
Av. Einstein 14
1300 Wavre
Belgique
Fabricant
Allergan Pharmaceuticals Ireland
Castlebar Road
Westport
County Mayo
Irlande
La dernière date à laquelle cette notice a été approuvée est 07/2024
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé
Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit pour des informations complètes sur la prescription de BOTOX.
Les unités de toxine botulique ne sont pas interchangeables d’un produit à l’autre. Les doses recommandées en Unités Allergan diffèrent des autres préparations de toxine botulique.
Le traitement par BOTOX doit être administré par des médecins spécialistes ayant une bonne expérience du traitement et disposant du matériel approprié.
La migraine chronique doit être diagnostiquée par des neurologues, et BOTOX doit être exclusivement administré sous la supervision de neurologues qui sont des experts dans le traitement de la migraine chronique.
BOTOX est indiqué pour le traitement des pathologies suivantes : spasticité focale de la cheville et du pied chez les patients pédiatriques (2 ans et plus) ; spasticité focale du poignet et de la main chez l’adulte après un AVC ; spasticité focale de la cheville et le pied chez l’adulte après un AVC ; blépharospasme, hémispasme facial et dystonies focales associées ; dystonie cervicale (torticolis spasmodique) ; soulagement des symptômes chez les adultes répondant aux critères de la migraine chronique (maux de tête au moins 15 jours par mois, dont au moins 8 jours avec migraine) chez les patients qui ont mal répondu ou sont intolérants aux médicaments prophylactiques de la migraine ; vessie hyperactive idiopathique avec symptômes d’incontinence urinaire, urgence mictionnelle et mictions fréquentes chez des patients adultes qui présentent une réponse inadéquate aux médicaments anticholinergiques ou qui ne les tolèrent pas ; l’incontinence urinaire chez l’adulte, associée à une hyperactivité détrusorienne neurogène due à une lésion de la moelle épinière cervicale inférieure stabilisée ou une sclérose en plaques et hyperhidrose axillaire primaire sévère persistante, ayant un retentissement sur la vie quotidienne et résistant aux traitements topiques.
La sécurité et l’efficacité de BOTOX dans d’autres indications que celles décrites dans la rubrique 4.1 du Résumé des Caractéristiques du Produit pour la population pédiatrique n’ont pas été établies. Aucune recommandation posologique ne peut être faite pour d’autres indications que la spasticité pédiatrique focale associée à une infirmité motrice cérébrale. Les données actuellement disponibles par indication sont décrites dans les rubriques 4.2, 4.4, 4.8 et 5.1 du Résumé des Caractéristiques du Produit comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Blépharospasme/Spasme hémifacial | 12 ans (voir rubriques 4.4 et 4.8) |
Dystonie cervicale | 12 ans (voir rubriques 4.4 et 4.8) |
Spasticité pédiatrique focale | 2 ans (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.8) |
Hyperhidrose axillaire primaire | 12 ans |
Hyperactivité neurogène du détrusor chez les patients pédiatriques | 5-17 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1) |
Vessie hyperactive chez les patients pédiatriques | 12-17 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1) |
Aucun ajustement spécifique du posologie est nécessaire pour utilisation chez les personnes âgées. Le dosage initial doit commencer à la dose minimale recommandée pour l’indication spécifique. Pour les injections répétées, il est recommandé d’administrer la plus faible dose efficace en respectant l’intervalle cliniquement indiqué le plus long possible entre les injections. Il faut traiter avec prudence les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et prenant des médicaments concomitants.
Les doses optimales et le nombre de sites d’injection par muscle n’ont pas été établis de façon générale pour toutes les indications. Dans ces cas, les traitements individuels doivent donc être établis par le médecin. Les doses optimales doivent être déterminées par titration mais ne peuvent pas dépasser la dose maximale recommandée. Comme pour tout traitement médicamenteux, chez un patient n’ayant jamais reçu ce médicament, il faut débuter le traitement au moyen de la dose initiale efficace la plus faible possible.
Posologie et mode d’administration (veuillez vous référer aux rubriques 4.2 et 4.4 du RCP pour des plus amples informations) :
Spasticité focale du membre inférieur chez les patients pédiatriques :
La dose recommandée pour le traitement de la spasticité des membres inférieurs est de 4 unités/kg à 8 unités/kg de poids corporel ou 300 U, la plus faible des deux, réparties sur les muscles affectés. Lors du traitement des deux extrémités inférieures, la dose totale ne doit pas dépasser la plus faible des deux valeurs suivantes : 10 unités/kg de poids corporel ou 340 unités, à 12 semaines d’intervalle.
Muscles injectés | BOTOX 4 Unités/kg* | BOTOX 8 Unités/kg** | Nombre de |
Muscles de la cheville obligatoires | | | 2 |
Gastrocnémien chef latéral | 1 Unité/kg (37,5 Unités) | 2 Unités/kg (75 Unités) | 2 |
Soléaire | 1 Unité/kg (37,5 Unités) | 2 Unités/kg (75 Unités) | 2 |
Tibial postérieur | 1 Unité/kg (37,5 Unités) | 2 Unités/kg (75 Unités) | 2 |
* n’a pas dépassé une dose totale de 150 unités
** n’a pas dépassé une dose totale de 300 unités
Spasticité focale des membres supérieurs et inférieurs associée à un AVC :
BOTOX est un traitement de la spasticité focale qui n’a été étudié qu’en association avec des traitements standard, et ne vise pas à les remplacer. Il est peu probable que BOTOX puisse améliorer la mobilité d’une articulation touchée par une contracture fixée.
Spasticité focale des membres supérieurs associée à un AVC :
Muscle | Dose recommandée ; nombre de sites |
Avant-bras | |
Poignet | |
Doigts/main | |
Pouce | |
*Lors de l'injection dans les muscles lombricaux et/ou interosseux, la dose maximale recommandée est de 50 U par main.
La dose recommandée pour le traitement de la spasticité des membres supérieurs chez l'adulte est de 240 unités, réparties sur les muscles affectés, comme précisé dans le tableau ci-dessus. La dose maximale pour un traitement est de 240 unités.
La posologie exacte et le nombre de sites d’injection doivent être adaptés à chaque individu d’après la taille, le nombre et l’emplacement des muscles impliqués, la sévérité de la spasticité, la présence d’une faiblesse musculaire locale et la réponse du patient au traitement précédent.
Spasticité focale des membres inférieurs associée à un AVC :
Muscle | Dose recommandée |
Gastrocnémien | |
Soléaire | 75 unités ; 3 sites |
Tibial postérieur | 75 unités ; 3 sites |
Flexor hallucis longus | 50 unités ; 2 sites |
Flexor digitorum longus | 50 unités ; 2 sites |
Flexor digitorum brevis | 25 unités ; 1 site |
La dose recommandée pour le traitement de la spasticité des membres inférieurs impliquant la cheville et le pied chez l’adulte est de 300 à 400 unités réparties sur au maximum 6 muscles.
Blépharospasme/hémispasme facial :
Muscles | Sélection de la dose |
La partie médiane et latérale du muscle orbiculaire de l’œil de la paupière supérieure et dans la partie latérale du muscle orbiculaire de l’œil de la paupière inférieure | 1,25-2,5 unités, injectée dans la partie médiane et latérale du muscle orbiculaire de l’œil de la paupière supérieure et dans la partie latérale du muscle orbiculaire de l’œil de la paupière inférieure. |
La diminution des clignements faisant suite à l’injection de toxine botulique dans le muscle orbiculaire peut entraîner des lésions cornéennes. Il faut pratiquer un test soigneux des sensations cornéennes dans les yeux précédemment opérés, éviter l’injection dans la zone inférieure pour éviter un ectropion et traiter énergiquement toute lésion épithéliale éventuelle. Ceci peut nécessiter des gouttes ou onguents protecteurs, des lentilles de contact souples thérapeutiques, ou la fermeture de l’œil au moyen d’un pansement occlusif ou d’autres moyens.
Dystonie cervicale :
Muscles | Sélection de la dose |
Muscle(s) sterno-cléido-mastoïdien, angulaire de l’omoplate, scalène, splénius de la tête, semi-épineux, longissimus et/ou trapèze. | On ne doit pas injecter plus de 50 unités dans un même site. |
Cette liste n’est pas exhaustive étant donné que tout muscle responsable du contrôle de la position de la tête peut être atteint et dès lors nécessiter un traitement.
Migraine chronique :
La dose reconstituée recommandée de BOTOX pour le traitement de la migraine chronique est de 155 unités à 195 unités administrées en intramusculaire (IM) avec une aiguille de 1, 27 cm de 30 gauges (0,30 mm) en injections de 0,1 ml (5 unités) sur un nombre de sites compris entre 31 et 39. Les injections doivent être réparties sur 7 zones spécifiques des muscles de la tête et du cou, comme l’indique le tableau ci-dessous. Une aiguille de 2,54 cm sera peut-être nécessaire dans la région du cou pour les patients dont les muscles du cou sont très épais. À l’exception du muscle pyramidal, pour lequel l’injection doit être réalisée sur 1 site (ligne médiane), l’injection doit être bilatérale pour tous les muscles et effectuée du côté gauche de la tête et du cou pour la moitié des sites et du côté droit pour l’autre moitié. En cas de prédominance d’une (ou plusieurs) zone(s) douloureuse(s), il est possible d’effectuer des injections supplémentaires d’un seul côté ou des deux côtés sur un maximum de 3 groupes de muscles spécifiques (occipital, temporal et trapèze), jusqu’à la dose maximale par muscle indiquée dans le tableau ci-dessous.
| Dose recommandée |
Zone de la tête et du cou | Dosage total (nombre de sitesa) |
Corrugateurb | 10 unités (2 sites) |
Pyramidal | 5 unités (1 site) |
Frontalb | 20 unités (4 sites) |
Temporalb | de 40 unités (8 sites) à 50 unités (10 sites) |
Occipitalb | de 30 unités (6 sites) à 40 unités (8 sites) |
Groupe des muscles cervicaux paravertébrauxb | 20 unités (4 sites) |
Trapèzeb | de 30 unités (6 sites) à 50 unités (10 sites) |
Fourchette de doses totales | de 155 unités à 195 unités31 à 39 sites |
a 1 site d’injection IM = 0,1 ml = 5 unités de BOTOX
b Dose répartie bilatéralement
Incontinence urinaire due à une vessie hyperactive
La dose recommandée est de 100 unités de BOTOX, par injections de 0,5 ml (5 unités) réparties sur 20 sites dans le détrusor, en évitant le trigone et la base.
Incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor :
La dose recommandée est de 200 unités de BOTOX par injections de 1 ml (env. 6,7 unités) réparties sur 30 sites dans le détrusor, en évitant le trigone et la base.
Hyperhidrose axillaire primaire :
Sites d’injection | Sélection de la dose |
Plusieurs sites distants de 1 – 2 cm situés au niveau de la zone hyperhidrotique de chaque aisselle | Des doses différentes de 50 unités par aisselle n’ont pas été étudiées et ne peuvent donc pas être recommandées. |
Il est nécessaire de vérifier les antécédents médicaux des patients, de pratiquer un examen clinique et des examens complémentaires spécifiques si nécessaire, afin d’exclure des causes potentielles d’une hyperhidrose secondaire (par exemple hyperthyroïdie, phéochromocytome). Ceci évitera un traitement symptomatique de l’hyperhidrose sans diagnostic et/ou traitement de l’affection sous-jacente.
Pour toutes les indications :
On a mentionné des effets indésirables liés à la diffusion de la toxine, distante du site d’administration - entraînant parfois un décès - qui fut dans certains cas associée à une dysphagie, une pneumonie et/ou une faiblesse significative. Ces symptômes, qui correspondent au mécanisme d’action de la toxine botulique, ont été rapportés plusieurs heures, voire plusieurs semaines, après l’injection. Le risque de développer ces symptômes est le plus élevé chez les patients atteints de pathologies sous-jacentes ou d’affections concomitantes les rendant plus susceptibles de développer de tels symptômes ; ces patients incluent notamment les enfants et les adultes traités par doses élevées pour une spasticité.
Les patients traités par des doses thérapeutiques peuvent également présenter une aggravation de la faiblesse musculaire.
Un pneumothorax associé à la procédure d’injection a été rapporté suite à l’administration de BOTOX à proximité du thorax. Des précautions doivent être prises lors de l’injection à proximité des poumons, en particulier au niveau des sommets et d’autres structures anatomiques vulnérables.
Des effets indésirables graves, y compris des cas fatals, ont été rapportés chez des patients recevant des injections « off-label » de BOTOX administrées directement dans les glandes salivaires, dans la région oro-linguale-pharyngée, l’œsophage et l’estomac. Certains patients souffraient déjà d’une dysphagie préexistante ou d’un affaiblissement significatif.
Suite à un traitement par toxine botulique, y compris des injections « off-label » (p. e. région du cou), on a spontanément rapporté de rares cas de décès parfois associés à une pneumonie de déglutition chez des enfants atteints d’une infirmité motrice cérébrale sévère. La prudence est de rigueur lorsqu’on traite des patients pédiatriques présentant une débilité neurologique significative, une dysphagie ou des antécédents récents de pneumonie de déglutition ou de maladie pulmonaire. Les patients atteints d’un mauvais état de santé sous-jacente ne doivent être traités que si le bénéfice du traitement pour le patient est supérieur au risque.
Une réaction anaphylactique peut survenir très rarement après l’injection de toxine botulique. Il faut dès lors disposer d’épinéphrine (adrénaline) et d’autres mesures anti-anaphylactiques.
Pour plus d’informations concernant BOTOX, veuillez voir le résumé des caractéristiques du produit.
En cas d’échec du traitement après la première séance de traitement, c’est-à-dire en l’absence, un mois après l’injection, d’amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu :
- de vérifier cliniquement (au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé) l’action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s) ;
- d’analyser les causes de l’échec, qui peuvent être diverses : mauvaise sélection des muscles injectés, dose insuffisante, technique d’injection inadaptée, apparition d’une contracture fixée, muscles antagonistes trop faibles, formation d’anticorps neutralisant la toxine ;
- de réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulique de type A ;
- en l’absence d’effets indésirables lors de la première injection, de pratiquer une deuxième injection comme suit : i.) ajuster la dose, en tenant compte de l’analyse de l’échec précédent ; ii) utiliser une EMG ; iii) respecter l’intervalle de trois mois entre les deux séances de traitement.
En cas d’échec du traitement ou de diminution des effets après des injections répétées, d’autres méthodes thérapeutiques devront être mises en œuvre.
Reconstitution du médicament :
Si l’on utilise des flacons de dosages différents de BOTOX au cours d’une procédure d’injection, il faut veiller à utiliser la quantité correcte de diluant lorsqu’on reconstitue un nombre particulier d’unités par 0,1 ml. La quantité de diluant varie entre BOTOX 50 Unités Allergan, BOTOX 100 Unités Allergan et BOTOX 200 Unités Allergan. Par conséquent, il faut étiqueter chaque seringue en conséquence.
Il est de bonne pratique de reconstituer le produit et de préparer les seringues sur des serviettes en papier avec verso plastifié pour récupérer tout liquide perdu. BOTOX doit être reconstitué avec une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection). La quantité appropriée de solvant (voir les instructions ou la table de dilutions ci-dessous) doit être prélevée dans une seringue.
Instructions pour la dilution pour le traitement de l’incontinence urinaire due à une vessie hyperactive :
Il est recommandé d’utiliser un flacon de 100 unités ou deux flacons de 50 unités pour faciliter la reconstitution.
Si vous devez utiliser un flacon de 200 unités, reconstituer un flacon de 200 unités de BOTOX avec 8 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection), et mélanger doucement le flacon. Prélever 4 ml du flacon dans une seringue de 10 ml. Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans la seringue de 10 ml et mélanger doucement. On obtient de cette façon une seringue de 10 ml contenant au total 100 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après la reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Reconstituer un flacon de 100 unités de BOTOX avec 10 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) et mélanger doucement. Prélever les 10 ml du flacon dans une seringue de 10 ml. On obtient de cette façon une seringue de 10 ml contenant au total 100 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après la reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Reconstituer deux flacons de 50 unités de BOTOX avec chacun 5 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) et mélanger doucement chaque flacon. Prélever les 5 ml de chaque flacon dans une seule seringue de 10 ml. On obtient de cette façon une seule seringue de 10 ml contenant au total 100 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après la reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Ce produit est destiné à un usage unique et tout produit reconstitué non utilisé doit être éliminé.
Instructions pour la dilution dans le cadre du traitement de l’incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor :
Il est recommandé d’utiliser un flacon de 200U ou deux flacons de 100U pour faciliter la reconstitution.
Reconstituer un flacon de 200 unités de BOTOX avec 6 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) et mélanger doucement le contenu du flacon. Prélever 2 ml du flacon dans chacune des trois seringues de 10 ml. Terminer la reconstitution en ajoutant 8 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans chacune des seringues de 10 ml, et mélanger doucement. On obtient de cette façon trois seringues de 10 ml contenant au total 200 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Reconstituer deux flacons de 100 unités de BOTOX, chacun contenant 6 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) et mélanger doucement le contenu des flacons. Prélever 4 ml de chaque flacon dans chacune des deux seringues de 10 ml. Prélever les 2 ml restants de chaque flacon dans une troisième seringue de 10 ml. Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans chacune des seringues de 10 ml, et mélanger doucement. On obtient de cette façon trois seringues de 10 ml contenant au total 200 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Si vous devez utiliser des flacons de 50 unités, reconstituer quatre flacons de 50 unités de BOTOX, chacun contenant 3 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) et mélanger doucement le contenu des flacons. Prélever 3 ml du premier flacon et 1 ml du second flacon dans une seringue de 10 ml. Prélever 3 ml du troisième flacon et 1 ml du quatrième flacon dans une seconde seringue de 10 ml. Prélever les 2 ml restants des second et quatrième flacons dans une troisième seringue de 10 ml. Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml d’une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans chacune des trois seringues de 10 ml, et mélanger doucement. On obtient de cette façon trois seringues de 10 ml contenant au total 200 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Tableau de dilution pour les flacons de BOTOX 50, 100 et 200 Unités Allergan pour toutes les autres indications :
| Flacon de 50 unités | Flacon de 100 unités | Flacon de 200 unités |
Dose obtenue | Quantité de solvant | Quantité de solvant | Quantité de solvant |
20 Unités | 0,25 ml | 0,5 ml | 1 ml |
10 Unités | 0,5 ml | 1 ml | 2 ml |
5 Unités | 1 ml | 2 ml | 4 ml |
2,5 Unités | 2 ml | 4 ml | 8 ml |
1,25 Unités | 4 ml | 8 ml | N/A |
Ce produit est à usage unique et toute solution non utilisée doit être détruite.
BOTOX est susceptible de se dénaturer par la formation de bulles ou même par une agitation vigoureuse. Il faut donc injecter délicatement le solvant dans le flacon. Ne pas utiliser le flacon si le vide n’entraîne pas l’aspiration du solvant à l’intérieur du flacon. Une fois reconstitué, BOTOX est une solution limpide, incolore à jaune très pâle, sans particules en suspension. La solution reconstituée doit être inspectée avant utilisation afin de s’assurer de sa limpidité et de l’absence de particules. Une fois reconstitué dans le flacon, BOTOX peut être conservé au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C) pendant 24 heures avant utilisation. S’il est dilué davantage dans une seringue, pour une injection dans le détrusor, il doit être utilisé immédiatement.
Les études de puissance ont démontré que le produit peut être conservé, après reconstitution, pendant 5 jours maximum à une température comprise entre 2 et 8 °C. D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, le temps de conservation du produit en cours d’utilisation et les conditions de stockage avant l’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur. Idéalement, ils n’excéderont pas 24 heures à une température comprise entre 2 et 8 °C, sauf si la reconstitution/dilution (etc.) du produit a été réalisée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
La date et l’heure de la reconstitution seront notées dans l’espace prévu sur l’étiquette.
Procédure pour l’élimination en toute sécurité des flacons, seringues et du matériel utilisé
Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Pour une élimination en toute sécurité, les flacons inutilisés doivent être remplis avec une petite quantité d’eau, puis autoclavés. Tous les flacons, seringues et matériaux utilisés doivent être autoclavés. La solution résiduelle de BOTOX peut également être inactivée avec une solution diluée d’hypochlorite de sodium (0,5 %) pendant 5 minutes. Demandez à votre pharmacien ce qu’il faut faire des médicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protéger l’environnement.
Identification du produit
Pour vérifier la bonne réception du produit BOTOX d’Allergan, recherchez la présence d’un sceau d’inviolabilité contenant un logo Allergan translucide argenté des deux côtés des rabats des boîtes de BOTOX ainsi qu’un film holographique sur l’étiquette du flacon. À cet effet, examinez le flacon sous une lampe de bureau ou une source de lumière fluorescente. Imprimez un mouvement de rotation d’arrière en avant entre les doigts, recherchez des lignes horizontales arc-en-ciel sur l’étiquette et confirmez que le nom « Allergan » apparaît dans les lignes arc-en-ciel.
N’utilisez pas le produit et contactez votre agence locale AbbVie pour de plus amples informations si :
- les lignes arc-en-ciel horizontales ou le nom « Allergan » n’apparaissent pas sur l’étiquette du flacon
- le sceau d’inviolabilité n’est pas intact et n’apparaît pas aux deux extrémités de la boîte
- le logo Allergan translucide argenté n’apparaît pas clairement sur le scellé ou il y a un cercle noir traversé par une ligne diagonale (c.-à-d. un symbole d’interdiction)
De plus, Allergan a créé des auto-collants détachables sur l’étiquette du flacon de BOTOX, qui indiquent le numéro du lot et la date de péremption du produit que vous avez reçu. Ces auto-collants peuvent être détachés et placés dans le dossier médical de votre patient à des fins de traçabilité. Notez qu’une fois l’auto-collant détaché de l’étiquette du flacon BOTOX, le mot « USED » apparaîtra, ce qui donne la garantie supplémentaire que vous utilisez un produit BOTOX authentique fabriqué par Allergan.
PRIX
Code CNK | Emballage | Prix | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
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1186022 | BOTOX VIAL IM/SC 100 U PR/U | - | Oui | - | - |