1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Decapeptyl Sustained Release 11,25 mg poudre et solvant pour suspension injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Flacon avec de la poudre : pamoate de triptoréline correspondant à 15 mg de triptoréline (15 mg de principe actif par flacon d’injection permettent d'administrer une dose effective de 11,25 mg).
Pour la liste complète des excipients : voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre et solvant pour suspension injectable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Cancer de la prostate
- Traitement du cancer de la prostate hormonosensible localement avancé ou métastatique.
- En traitement néo-adjuvant, concomitant ou adjuvant à la radiothérapie dans le cancer de la prostate localisé à haut risque ou localement avancé (voir également rubrique 5.1)
Endométriose
Endométriose génitale et extra génitale (stade I à IV).
Le traitement ne peut être administré pendant plus de 6 mois (voir rubrique 4.8). On déconseille une deuxième cure de traitement par la triptoréline ou tout autre analogue de la GnRH.
Puberté précoce d’origine centrale
Avant l’âge de 8 ans chez la fille et de 10 ans chez le garçon.
4.2 Posologie et mode d'administration
Decapeptyl Sustained Release 11,25 mg doit être administré par un professionnel de la santé disposant des compétences adéquates. La réponse thérapeutique doit faire l’objet d’une surveillance régulière.
Posologie
Cancer de la prostate
Decapeptyl Sustained Release 11,25 mg s’administre sous la forme d’une seule injection intramusculaire ou sous-cutanée tous les 3 mois (voir rubrique 5.1). Le traitement par Decapeptyl Sustained Release 11,25 mg est généralement une thérapie à long terme. Il est recommandé de consulter régulièrement les directives cliniques spécifiques à ce sujet.
Endométriose
Decapeptyl Sustained Release 11,25 mg s’administre sous la forme d’une seule injection intramusculaire tous les 3 mois.
Le traitement sera instauré au cours des cinq premiers jours du cycle menstruel.
Durée du traitement : celle-ci dépend de la gravité initiale de l’endométriose et de l’observation des modifications (fonctionnelles et anatomiques) de la situation clinique pendant le traitement. En principe, l’endométriose doit être traitée pendant 3 mois au minimum et 6 mois au maximum. Il est déconseillé de commencer une deuxième cure de traitement par la triptoréline ou par un autre analogue de la GnRH. Chez les patientes avec une endométriose traitée par les analogues de la GnRH, il a été montré que l’ajout d’une add-back therapy (ABT –un œstrogène et un progestatif) réduisait la perte de densité minérale osseuse et les symptômes vasomoteurs. Par conséquent, le cas échéant, l’ABT doit être administrée en association à l’analogue de la GnRH en tenant compte des risques et des bénéfices de chaque traitement.
Population pédiatrique
Puberté précoce d’origine centrale
Chez les enfants, le traitement par triptoréline doit s’effectuer sous la supervision générale d’un endocrinologue pédiatrique ou d’un pédiatre ou d’un endocrinologue expérimenté dans le traitement de la puberté précoce d’origine centrale.
Enfants de plus de 20 kg de poids corporel : une injection intramusculaire de triptoreline LP 11,25 mg administrée tous les 3 mois.
Le traitement doit être arrêté aux alentours de l’âge physiologique de la puberté chez les garçons et les filles, et il est recommandé de ne pas poursuivre le traitement chez les filles présentant une maturation osseuse correspondant à un âge de plus de 12-13 ans. Les données disponibles sont limitées concernant le moment optimal pour arrêter le traitement chez les garçons en fonction de l’âge osseux, mais il est conseillé d’arrêter le traitement chez les garçons présentant une maturation osseuse correspondant à un âge de 13-14 ans.
Decapeptyl Sustained Release 11,25 mg ne doit pas être injecté par voie intravasculaire. L’administration sous-cutanée n’a pas été étudiée chez l’enfant.
Mode d’administration
Il est important que l’injection intramusculaire ou sous-cutanée de la formulation « à libération prolongée » soit réalisée en respectant scrupuleusement les instructions fournies à la rubrique 6.6 et dans la notice.
Mettre la poudre en suspension dans le solvant spécifique. Agiter doucement le flacon jusqu’à l’obtention d’un mélange laiteux.
Injecter immédiatement la suspension après la reconstitution.
Comme c’est le cas avec d’autres médicaments administrés par injection, le site d’injection doit être modifié périodiquement.
Signaler toute injection incomplète menant à la perte d’un volume de suspension supérieur au volume résiduel habituellement présent dans la seringue.
Parce que Decapeptyl Sustained Release 11,25 mg est une suspension de microsphères, l'injection intravasculaire involontaire est absolument à éviter.
Populations particulières
Aucun ajustement posologique n'est requis chez les patients dont la fonction rénale ou hépatique est diminuée.
La sécurité et l’efficacité de l’administration sous-cutanée ne sont PAS établies au sein de la population pédiatrique et chez les patientes atteintes d’endométriose. Aucune recommandation ne peut donc être émise concernant la posologie à utiliser chez ces patients.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la GnRH, aux agonistes de la GnRH (dont triptoréline) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Grossesse et allaitement.
4.8 Effets indésirables
Expérience au cours des études cliniques
Tolérance générale chez l’homme
Les patients atteints d'un cancer de la prostate hormonodépendant localement avancé ou métastatique étant généralement âgés et présentant d'autres affections fréquemment rencontrées dans cette population âgée, plus de 90% des patients inclus dans les études cliniques ont rapporté des événements indésirables; souvent, le lien de causalité est difficile à évaluer. Comme cela s’observe également avec d’autres traitements par des agonistes de la GnRH ou après une castration chirurgicale, les événements indésirables les plus fréquemment observés en relation avec un traitement par la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus. Ces effets incluaient des bouffées de chaleur et une diminution de la libido.
À l'exception des réactions immuno-allergiques (rares) et des réactions à l'endroit de l'injection (<5%), tous les événements indésirables sont connus pour être liés aux modifications du taux de testostérone.
Les réactions indésirables suivantes, considérées comme pouvant au minimum être liées au traitement par la triptoréline, ont été rapportées. La plupart de ces événements sont connus pour être liés à la castration biochimique ou chirurgicale.
La fréquence des effets indésirables est classée de la façon suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1.000 à <1/100) ; rare (≥1/10.000 à <1/1.000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare
| Autres effets indésirables observés après la commercialisation |
Infections et infestations |
|
|
| Nasopharyngite |
|
Affections hématologiques et du système lymphatique |
|
| Thrombocytose |
| Anémie |
Affections du système immunitaire |
| Hypersensibilité |
| Réaction anaphylactique | Choc anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
| Anorexie |
|
|
Affections psychiatriques | Diminution de la libido | Dépression* | Insomnie | Confusion | Anxiété |
Affections du système nerveux | Paresthésies dans les membres inférieurs | Vertiges | Paresthésies | Trouble de la mémoire |
|
Affections oculaires |
|
| Altération de la vision | Sensation anormale au niveau des yeux |
|
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
|
| Acouphènes Vertiges |
|
|
Affections endocriniennes |
|
|
|
| Apoplexie hypophysaire** |
Affections cardiaques |
|
| Palpitations |
| Allongement du QT* (voir rubriques 4.4 et 4.5) |
Affections vasculaires | Bouffées de chaleur | Hypertension |
| Hypotension |
|
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
|
| Dyspnée | Orthopnée |
|
Affections gastro-intestinales |
| Sécheresse buccale | Douleurs abdominales | Distension abdominale |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hyperhidrose |
| Acné | Formation de vésicules | Œdème angioneurotique |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Dorsalgie | Douleur musculo-squelettique | Arthralgies | Rigidité articulaire |
|
Affections du rein et des voies urinaires |
|
| Nycturie |
| Incontinence urinaire |
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysfonction érectile (y compris incapacité à éjaculer, troubles de l'éjaculation) | Douleurs pelviennes | Gynécomastie |
|
|
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie | Réaction au site d'injection (y compris érythème, inflammation et douleur) | Léthargie | Douleur thoracique | Malaise |
Investigations |
| Augmentation du poids | Augmentation des GPT | Augmentation des phosphatases alcalines dans le sang |
|
*Cette fréquence s’appuie sur les fréquences des effets de classe communes à tous les agonistes de la
GnRH.
** Rapporté après l’administration initiale chez des patients avec un adénome hypophysaire.
La triptoréline induit une augmentation passagère des taux circulants de testostérone au cours de la première semaine qui suit la première injection de la forme à libération prolongée. Du fait de cette augmentation initiale des taux circulants de testostérone, un petit pourcentage de patients (≤ 5%) peut ressentir une aggravation temporaire des signes et symptômes du cancer de la prostate (flambée de la tumeur), ce qui se manifeste habituellement par une augmentation des symptômes urinaires (< 2%) et des douleurs métastatiques (5%). Ceux-ci peuvent être traités de façon symptomatique. Ces symptômes sont passagers et disparaissent habituellement en une à deux semaines.
Des cas isolés d’aggravation des symptômes de la maladie, soit une obstruction de l’urètre ou une compression de la moelle épinière par une métastase ont été observés. C’est pourquoi, les patients présentant des métastases vertébrales et/ou une obstruction des voies urinaires supérieures ou inférieures seront étroitement suivis au cours de la première semaine de traitement (voir rubrique 4.4).
L’utilisation d’agonistes de la GnRH, en tant que traitement d’un cancer de la prostate peut s’accompagner d’une augmentation de la perte osseuse et peut entraîner une ostéoporose et une augmentation du risque de fracture osseuse.
Les patients qui reçoivent un traitement de longue durée au moyen d'analogues de la GnRH en association avec une radiothérapie peuvent présenter davantage d'effets indésirables, principalement des effets gastro-intestinaux et des effets en rapport avec la radiothérapie.
Une augmentation du nombre de lymphocytes a été signalée chez les patients sous traitement par un analogue de la GnRH. Cette lymphocytose secondaire est apparemment liée à la castration induite par la GnRH et semble indiquer que les hormones d’origine gonadique sont impliquées dans l’involution du thymus.
Tolérance générale chez la femme (voir rubrique 4.4)
Suite à la diminution des taux d’œstrogènes, les effets indésirables les plus fréquemment signalés (attendus chez au moins 10% des femmes) étaient des maux de tête, une diminution de la libido, des troubles du sommeil, des troubles de l’humeur, une dyspareunie, des dysménorrhées, des saignements génitaux, un syndrome d’hyperstimulation ovarienne, une hypertrophie ovarienne, des douleurs pelviennes, séborrhée, une sécheresse vulvo-vaginale, une hyperhidrose, des bouffées de chaleur et de l’asthénie.
Les réactions indésirables suivantes, considérées comme pouvant être liées au traitement par la triptoréline, ont été rapportées.
La fréquence des effets indésirables est classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1.000 à <1/100) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes | Très fréquent
| Fréquent | Peu fréquent | Autres effets indésirables observés après la commercialisation |
Affections du système immunitaire |
| Hypersensibilité |
| Choc anaphylactique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
|
| Diminution de l'appétit |
|
Affections psychiatriques | Trouble du sommeil (y compris insomnie) | Dépression* | Labilité émotionnelle | Confusion |
Affections du système nerveux | Céphalées | Vertiges | Dysgeusie | Convulsions**** |
Affections oculaires |
|
| Sécheresse oculaire | Troubles visuels |
Affections de l’oreille et du labyrinthe |
|
| Vertiges |
|
Affections endocriniennes |
|
|
| Apoplexie hypophysaire*** |
Affections cardiaques |
|
| Palpitations |
|
Affections vasculaires | Bouffées de chaleur |
|
| Hypertension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
|
| Dyspnée |
|
Classes de systèmes d’organes | Très fréquent
| Fréquent | Peu fréquent | Autres effets indésirables observés après la commercialisation |
Affections gastro-intestinales |
| Nausées | Distension abdominale | Diarrhées |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | Acné |
| Alopécie | Œdème angioneurotique |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
| Arthralgies | Dorsalgies Myalgies | Faiblesse musculaire |
Affections des organes de reproduction et du sein | Troubles mammaires | Douleur mammaire | Saignements lors du coït | Aménorrhée |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie | Réaction au site d'injection (y compris douleur, œdème, érythème et inflammation) |
| Pyrexie |
Investigations |
| Augmentation du poids | Diminution du poids | Augmentation des phosphatases alcalines dans le sang |
*Utilisation à long terme : cette fréquence s’appuie sur les fréquences des effets de cette classe de médicaments et qui sont communes à tous les agonistes de la GnRH.
**Utilisation à court terme : cette fréquence s’appuie sur les fréquences des effets de cette classe de médicaments et qui sont communes à tous les agonistes de la GnRH.
***Rapporté après l’administration initiale chez des patients avec un adénome hypophysaire.
****Après la mise sur le marché, des convulsions ont été signalées chez des patients recevant des analogues de la GnRH, dont la triptoréline.
Au début du traitement, les symptômes d’endométriose y compris les douleurs pelviennes et les dysménorrhées peuvent très fréquemment (≥ 10%) être exacerbées au cours de l’augmentation initiale temporaire des taux plasmatiques de l’œstradiol. Ces symptômes sont passagers et disparaissent habituellement en une à deux semaines.
Des saignements génitaux, y compris des ménorragies et des métrorrhagies, peuvent survenir dans le mois suivant la première injection.
Tolérance générale chez la population pédiatrique (voir rubrique 4.4)
Comme les autres traitements à base d'agonistes de la GnRH, les effets indésirables de la triptoréline les plus fréquemment observés lors des essais cliniques étaient dus à ses des effets pharmacologiques attendus. Ces effets comprenaient des saignements vaginaux, y compris des taches.
Les effets indésirables suivants, considérés comme au moins possiblement liés au traitement par la triptoréline, ont été signalés.
La fréquence des effets indésirables est classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1.000 à <1/100); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Autres effets indésirables observés après la commercialisation |
Affections du système immunitaire |
| Hypersensibilité |
| Choc anaphylactique |
Métabolisme et troubles de la nutrition |
|
| Obésité |
|
Affections psychiatriques |
|
| Modifications de l'humeur | Labilité émotionnelle |
Affections du système nerveux |
| Céphalées |
| Hypertension intracrânienne idiopathique (pseudotumor cerebri) (voir rubrique 4.4) |
Affections oculaires |
|
| Détérioration de la vision | Troubles visuels |
Affections vasculaires |
| Bouffées de chaleur |
| Hypertension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
|
| Épistaxis |
|
Affections gastro-intestinales |
| Douleurs abdominales | Vomissements |
|
Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
| Acné | Prurit | Œdème angioneurotique |
Affections musculo-squelettiques et systémiques |
|
| Douleurs cervicales | Myalgies |
Classes de systèmes d’organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Autres effets indésirables observés après la commercialisation |
Affections des organes de reproduction et du sein | Saignements vaginaux (y compris hémorragies vaginales, hémorragies de privation, saignements utérins), pertes vaginales, saignements vaginaux (y compris spotting) | | Douleurs mammaires |
|
Troubles généraux et anomalies |
| Réaction au site d'injection (y compris douleur, érythème et inflammation) | Malaise |
|
Investigations |
| Augmentation du poids |
| Augmentation de la prolactinémie |
*Après la mise sur le marché, des convulsions ont été signalées chez des patients recevant des analogues de la GnRH, dont la triptoréline.
Tolérance à long terme chez les enfants :
Une étude clinique à long terme 2-54-52014-159 (NCT00909844) a inclus 35 patients, âgés de 4 à 10,4 ans, qui ont reçu un traitement (jusqu'à une durée de 4 ans) par triptoréline 11,25 mg. Plus de la moitié des patients (20 patients : 57,1%) ont signalé au moins un effet indésirable au cours de l'étude, parmi lesquels les douleurs abdominales (17,1%), les douleurs au site d'injection (11,4%), les céphalées et les bouffées de chaleur (8,6% chacun) ont été les plus fréquentes. Dans l'ensemble, le profil de sécurité était similaire à celui des autres études CPP.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via :
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé. www.afmps.be. Division Vigilance: Site internet: www.notifieruneffetindesirable.be, e-mail: adr@fagg-afmps.be.
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé. Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance.
7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
IPSEN nv
Guldensporenpark 87
9820 Merelbeke
8. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BE192516
LU : 2000060006
● Numéro national 0299956: 1 flacon
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Date d’approbation : 01/2025
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1428143 | DECAPEPTYL SR 11,25MG FL LYO IM SOL | L02AE04 | € 252,21 | - | Oui | - | - |