RÉSUME DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
BOTOX
100 Unités Allergan
Poudre pour solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Toxine botulique* de type A, 100 unités Allergan/flacon
* de Clostridium botulinum
Les unités de toxine botulique ne sont pas interchangeables d’un produit à l’autre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution injectable.
Poudre blanche.
BOTOX apparaît comme un fin dépôt blanc qui peut être difficile à voir à la base du flacon.
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
BOTOX est indiqué pour le traitement des pathologies suivantes :
Affections neurologiques :
BOTOX est indiqué pour le traitement symptomatique de :
- Spasticité focale de la de cheville et du pied chez les patients pédiatriques ambulatoires atteints d’infirmité motrice cérébrale, âgés de deux ans ou plus, en complément d’une thérapie de réadaptation.
- Spasticité focale du poignet et de la main chez l’adulte après un AVC.
- Spasticité focale de la cheville et du pied chez l’adulte après un AVC (voir rubrique 4.4).
- Blépharospasme, hémispasme facial et dystonies focales associées.
- Dystonie cervicale (torticolis spasmodique).
- Soulagement des symptômes chez les adultes répondant aux critères de la migraine chronique (maux de tête au moins 15 jours par mois, dont au moins 8 jours avec migraine) chez les patients qui ont mal répondu ou sont intolérants aux médicaments prophylactiques de la migraine (voir rubrique 4.4).
Affections vésicales :
- Vessie hyperactive idiopathique avec symptômes d’incontinence urinaire, urgence mictionnelle et mictions fréquentes chez des patients adultes qui présentent une réponse inadéquate aux médicaments anticholinergiques ou qui ne les tolèrent pas.
- Incontinence urinaire chez l’adulte avec hyperactivité neurogène du détrusor résultant d’une vessie neurogène due à une lésion de la moelle épinière sous-cervicale stabilisée ou à une sclérose en plaques.
Affections de la peau et apparentées
- Hyperhidrose axillaire primaire sévère persistante, ayant un retentissement sur la vie quotidienne et résistant aux traitements topiques.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
Les unités de toxine botulique ne sont pas interchangeables d’un produit à l’autre.
Les doses recommandées en unités Allergan sont différentes d’autres préparations de toxine botulique.
La migraine chronique doit être diagnostiquée par un neurologue spécialisé dans le traitement de la migraine chronique et BOTOX doit être exclusivement administré sous la supervision d’un tel neurologue.
Patients âgés
Aucun ajustement spécifique de la posologie n’est nécessaire pour l’utilisation chez les personnes âgées. Le dosage initial doit commencer à la dose minimale recommandée pour l’indication spécifique. Pour les injections répétées, il est recommandé d’administrer la plus faible dose efficace en respectant l’intervalle cliniquement indiqué le plus long possible entre les injections. Il faut traiter avec prudence les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et prenant des médicaments concomitants. Il existe des données cliniques limitées chez les patients âgés de plus de 65 ans traités avec BOTOX pour la spasticité des membres supérieurs et inférieurs après un AVC. Voir les sections 4.4, 4.8 et 5.1 pour plus d’informations.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de BOTOX dans d’autres indications que celles décrites dans la rubrique 4.1 pour la population pédiatrique n’ont pas été établies. Aucune recommandation posologique ne peut être faite pour d’autres indications que la spasticité focale pédiatrique associée à une infirmité motrice cérébrale. Pour cette indication, BOTOX ne doit être administré que par des médecins expérimentés dans l’évaluation et le traitement de la spasticité focale pédiatrique et dans le cadre d’un programme structuré de réadaptation.
Les données actuellement disponibles dans la population pédiatrique sont décrites dans les rubriques 4.2, 4.4, 4.8, 5.1 comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
| 12 ans (voir rubriques 4.4 et 4.8) |
| 12 ans (voir rubriques 4.4 et 4.8) |
| 2 ans (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.8) |
| 12 ans |
| 5 à 17 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1) |
| 12 à 17 ans (voir rubriques 4.8 et 5.1) |
L’information suivante est importante :
Si l’on utilise des flacons de BOTOX de dosages différents au cours d’une même procédure d’injection, il faut veiller à utiliser la quantité correcte de diluant pour reconstituer un nombre donné d’unités par 0,1 ml. La quantité de diluant varie selon que l’on utilise BOTOX 50 Unités Allergan, BOTOX 100 Unités Allergan ou BOTOX 200 Unités Allergan. Une étiquette correcte doit donc être apposée sur chaque seringue.
BOTOX ne doit être reconstitué qu’avec une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection). Il faut prélever dans une seringue la quantité correcte de diluant (voir ci-dessous).
Ce produit est à usage unique et toute solution non utilisée éventuelle doit être éliminée.
Pour les instructions concernant l’utilisation, la manipulation et l’élimination des flacons d’injection, voir rubrique 6.6.
Tableau de dilution pour les flacons de BOTOX 50, 100 et 200 Unités Allergan pour toutes les autres indications à l’exception des affections vésicales :
| Flacon d’injection de 50 unités | Flacon d’injection de | Flacon d’injection de |
Dose obtenue | Quantité de solvant (une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection)) ajoutée dans un flacon d’injection de 50 unités. | Quantité de solvant (une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection)) ajoutée dans un flacon d’injection de 100 unités. | Quantité de solvant (une solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection)) ajoutée dans un flacon d’injection de 200 unités. |
20 unités | 0,25 ml | 0,5 ml | 1 ml |
10 unités | 0,5 ml | 1 ml | 2 ml |
5 unités | 1 ml | 2 ml | 4 ml |
2,5 unités | 2 ml | 4 ml | 8 ml |
1,25 unité | 4 ml | 8 ml | sans objet |
Vessie hyperactive :
Il est recommandé d’utiliser un flacon d’injection de 100 unités ou deux flacons d’injection de 50 unités pour faciliter la reconstitution.
Instructions pour la dilution en utilisant deux flacons de 50 unités :
- Reconstituer deux flacons de 50 unités de BOTOX avec chacun 5 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection), et mélanger doucement les flacons.
- Prélever les 5 ml de chacun des flacons dans une seule seringue de 10 ml.
Cela donnera une seringue de 10 ml contenant au total 100 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après la reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Instructions pour la dilution en utilisant un flacon de 100 unités :
- Reconstituer un flacon d’injection de 100 unités de BOTOX avec 10 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection), et mélanger doucement.
- Prélever les 10 ml du flacon d’injection dans une seringue de 10 ml.
Ceci donnera une seringue de 10 ml contenant au total 100 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après la reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Instructions pour la dilution en utilisant un flacon de 200 unités :
- Reconstituer un flacon de 200 unités de BOTOX avec 8 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection), et mélanger doucement les flacons.
- Prélever 4 ml du flacon dans une seringue de 10 ml.
- Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans la seringue de 10 ml, et mélanger doucement.
Cela donnera une seringue de 10 ml contenant au total 100 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après la reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Ce produit est à usage unique, et toute solution non utilisée doit être détruite.
Incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor :
Il est recommandé d’utiliser un flacon d’injection de 200 unités ou deux flacons d’injection de 100 unités pour faciliter la reconstitution.
Instructions pour la dilution en utilisant quatre flacons de 50 unités :
- Reconstituer quatre flacons de 50 unités de BOTOX, chacun contenant 3 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) et mélanger doucement le contenu des flacons.
- Prélever 3 ml du premier flacon et 1 ml du second flacon dans une seringue de 10 ml.
- Prélever 3 ml du troisième flacon et 1 ml du quatrième flacon dans une seconde seringue de 10 ml.
- Prélever les 2 ml restants des second et quatrième flacons dans une troisième seringue de 10 ml.
- Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans chacune des trois seringues de 10 ml, et mélanger doucement.
On obtient de cette façon trois seringues de 10 ml contenant au total 200 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Instructions pour la dilution en utilisant deux flacons de 100 unités :
- Reconstituer deux flacons d’injection de 100 unités de BOTOX, chacun contenant 6 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection), et mélanger doucement le contenu des flacons.
- Prélever 4 ml de chaque flacon d’injection dans chacune des deux seringues de 10 ml.
- Prélever les 2 ml restants de chaque flacon dans une troisième seringue de 10 ml.
- Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans chacune des trois seringues de 10 ml, puis mélanger doucement.
On obtiendra ainsi trois seringues de 10 ml contenant au total 200 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après reconstitution dans les seringues. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Instructions pour la dilution en utilisant un flacon de 200 unités :
- Reconstituer un flacon de 200 unités de BOTOX avec 6 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) et mélanger doucement le contenu du flacon.
- Prélever 2 ml du flacon dans chacune des trois seringues de 10 ml
- Terminer la reconstitution en ajoutant 8 ml de solution saline physiologique stérile sans conservateur (une solution de chlorure de sodium à 0,9 % pour injection) dans chacune des seringues de 10 ml, et mélanger doucement.
On obtient de cette façon trois seringues de 10 ml contenant au total 200 unités de BOTOX reconstitué. Utiliser immédiatement après reconstitution dans la seringue. Éliminer toute solution saline non utilisée.
Mode d’administration
Pour chaque indication, se reporter aux recommandations spécifiques décrites ci-dessous.
Le traitement par BOTOX sera exclusivement administré par des médecins disposant des qualifications et de l’expérience appropriées pour le traitement, et disposant du matériel nécessaire.
Les doses optimales et le nombre de sites d’injection par muscle généralement valables n’ont pas été établis pour toutes les indications. Le cas échéant, le traitement sera établi par le médecin sur une base individuelle. Les doses optimales doivent être déterminées par titration pour chaque patient, sans dépasser la dose maximale recommandée.
AFFECTIONS NEUROLOGIQUES
Spasticité focale du membre inférieur chez les patients pédiatriques
Aiguille recommandée : | Aiguille stérile de taille appropriée. La longueur de l’aiguille doit être déterminée en fonction de l’emplacement et de la profondeur du muscle. | |||||
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Instruction d’administration : | Il est recommandé de localiser les muscles concernés à l’aide de techniques telles que le guidage électromyographique à l’aiguille (EMG), la stimulation nerveuse ou les ultrasons. Avant l’injection, une anesthésie locale ou une anesthésie locale combinée à une sédation minimale ou modérée peut être utilisée, selon la pratique locale du site. La sécurité et l’efficacité du BOTOX dans le traitement de la spasticité pédiatrique n’ont pas été évaluées sous anesthésie générale ou sédation/analgésie profonde. | |||||
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Dose recommandée : | La dose recommandée pour le traitement de la spasticité des membres inférieurs chez les enfants est de 4 unités/kg à 8 unités/kg de poids corporel réparties entre les muscles affectés. | |||||
Muscles injectés | BOTOX 4 Unités/kg* | BOTOX 8 Unités/kg** | Nombre de | |||
Muscles de la cheville obligatoires | | | 2 | |||
Gastrocnémien chef latérale | 1 Unité/kg (37.5 Unités) | 2 Unités/kg (75 Unités) | 2 | |||
Soléaire | 1 Unité/kg (37.5 Unités) | 2 Unités/kg (75 Unités) | 2 | |||
Tibial postérieur | 1 Unité/kg (37.5 Unités) | 2 Unités/kg (75 Unités) | 2 | |||
| * n’a pas dépassé une dose totale de 150 unités | |||||
Dose totale maximale : | La dose totale de BOTOX administrée par séance de traitement dans le membre inférieur ne doit pas dépasser 8 unités/kg de poids corporel ou 300 unités, selon la plus faible des deux. Si le médecin traitant le juge approprié, il faut envisager de réinjecter le patient lorsque l’effet clinique de l’injection précédente a diminué, au plus tôt 12 semaines après l’injection précédente. Lors du traitement des deux membres inférieurs, la dose totale ne doit pas dépasser la plus faible des deux valeurs suivantes : 10 unités/kg de poids corporel ou 340 unités, dans un intervalle de 12 semaines. | |||||
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Informations complémentaires : | Le traitement au BOTOX n’est pas destiné à se substituer aux schémas habituels de réadaptation des normes de soins. L’amélioration clinique s’observe généralement au cours des deux premières semaines suivant l’injection. Répétition du traitement peut être administrée lorsque l’effet clinique de l’injection précédente commence à diminuer, mais il faut respecter un intervalle d’au moins trois mois entre les administrations. | |||||
Spasticité focale des membres supérieurs associée à un AVC chez l’adulte
Aiguille recommandée : | Aiguille stérile de 25, 27 ou 30 gauges. La longueur de l’aiguille doit être déterminée en fonction de la localisation et de la profondeur du muscle. |
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Instruction d’administration : | Pour localiser les muscles concernés, le recours à un guidage électromyographique ou à des techniques de stimulation nerveuse ou échographie peut être utile. L’injection de BOTOX dans plusieurs sites permet d’obtenir un contact plus uniforme avec les zones d’innervation du muscle, ce qui est particulièrement utile dans les gros muscles. |
Dose recommandée : | La dose recommandée pour le traitement de la spasticité des membres supérieurs chez les adultes est de maximum 240 unités répartie entre les muscles affectés, tel qu'indiqué dans le tableau suivant. La dose maximale pour un traitement est de 240 unités. |
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Muscle | Dose recommandée ; nombre de sites |
Avant-bras
Pronator quadratus (m. carré pronateur)
10 – 50 unités ; 1 site
Poignet | |
Doigts/main | |
Pouce | |
*Lors de l'injection dans les muscles lombricaux et/ou interosseux, la dose maximale recommandée est de 50 U par main.
Informations complémentaires :
Dans les études cliniques contrôlées, les patients ont été suivis pendant 12 semaines après un seul traitement.
L’amélioration du tonus musculaire s’observait généralement au cours des deux semaines suivant le traitement, avec un effet maximal généralement observé après 4 à 6 semaines. Lors d’une étude d’extension en ouvert, la plupart des patients ont reçu une nouvelle injection après un intervalle de 12 à 16 semaines, lorsque l’effet sur le tonus musculaire avait diminué. Ces patients ont reçu jusqu’à 4 injections avec une dose cumulative maximale de 960 unités, répartie sur une période de 54 semaines. Si le médecin traitant le juge nécessaire, des doses répétées peuvent être administrées lorsque l’effet de l’injection précédente a diminué, au plus tôt 12 semaines après l'injection précédente.
Le degré et le type de spasticité musculaire observés au moment de la nouvelle injection nécessiteront peut-être d’adapter la dose de BOTOX et de traiter d’autres muscles. La plus faible dose efficace sera utilisée.
Spasticité focale du membre inférieur associée à un AVC chez l’adulte
Aiguille recommandée : Aiguille stérile de 25, 27 ou 30 gauges. La longueur de l’aiguille doit être déterminée en fonction de la localisation et de la profondeur du muscle.
Instruction d’administration : La localisation des muscles concernés par guidage électromyographique ou par techniques de stimulation nerveuse peut être utile. Des sites d’injection multiples peuvent permettre à BOTOX d’avoir plus de contact uniforme avec les zones d’innervation du muscle et sont particulièrement utiles pour les muscles de grande taille.
Le schéma suivant indique les sites d’injection pour la spasticité du membre inférieur chez l’adulte :
Dose recommandée : La dose recommandée pour le traitement de la spasticité du membre inférieur impliquant la cheville et le pied chez l’adulte est de 300 à 400 unités réparties sur au maximum 6 muscles, tels qu’indiqués dans le tableau suivant. La dose maximale recommandée par traitement est de 400 unités.
Dosage de BOTOX par muscle pour la spasticité du membre inférieur chez l’adulte :
Muscle | Dose recommandée |
Gastrocnémien | |
Soléaire | 75 unités ; 3 sites |
Tibial postérieur | 75 unités ; 3 sites |
Flexor hallucis longus | 50 unités ; 2 sites |
Flexor digitorum longus | 50 unités ; 2 sites |
Flexor digitorum brevis | 25 unités ; 1 site |
Informations complémentaires : Si le médecin traitant le juge nécessaire, des doses répétées
peuvent être administrées lorsque l’effet de l’injection précédente a diminué, mais à un intervalle de 12 semaines minimum après la précédente injection.
Blépharospasme/spasme hémifacial
Aiguille recommandée : | Aiguille stérile de 27-30 gauges/0,40-0,30 mm. |
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Instruction d’administration : | Le guidage électromyographique n’est pas nécessaire. |
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Dose recommandée : | La dose initiale recommandée est de 1,25-2,5 unités, injectée dans la partie médiane et latérale du muscle orbiculaire de l’œil de la paupière supérieure et dans la partie latérale du muscle orbiculaire de l’œil de la paupière inférieure. Le produit peut également être injecté dans d’autres sites de l’arcade sourcilière, de la partie latérale du muscle orbiculaire et de la zone faciale supérieure si des spasmes gênent la vision. |
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Dose totale maximale : | La dose initiale ne doit pas dépasser 25 unités par œil. |
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Informations complémentaires : | Pour réduire le risque de ptôsis, éviter les injections à proximité du muscle releveur de la paupière supérieure. Pour réduire le risque de diplopie, éviter les injections dans le muscle médian de la paupière inférieure, ce qui limite la diffusion dans le muscle oblique inférieur. |
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Dystonie cervicale
Aiguille recommandée : | Aiguille de taille appropriée (généralement 25-30 gauges/0,50-0,30 mm) |
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Instruction d’administration : | Dans les études cliniques, le traitement de la dystonie cervicale a consisté en l’injection de BOTOX dans les muscles suivants : sterno-cléido-mastoïdien, angulaire de l’omoplate, scalène, splénius de la tête, semi-épineux, longissimus et/ou trapèze. Cette liste n’est pas exhaustive, car tout muscle qui contrôle la position de la tête peut être atteint et dès lors nécessiter un traitement. |
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Dose recommandée : | Lors de la première séance de traitement, la dose totale injectée ne doit pas dépasser 200 unités. Lors des séances suivantes, la dose sera ajustée en fonction de la réponse initiale. |
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Dose totale maximale : | Ne pas dépasser la dose totale de 300 unités par séance. Le nombre optimal de sites d’injection dépend de la taille du muscle. Ne pas répéter les injections à moins de 10 semaines d’intervalle. |
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Informations complémentaires : | L’amélioration clinique s’observe généralement au cours des deux semaines suivant l’injection. L’effet maximal clinique s’observe généralement environ six semaines après l’injection. Il est déconseillé d’effectuer des séances de traitement à moins de 10 semaines d’intervalle. La durée des effets bénéfiques rapportée dans les études cliniques était très variable (de 2 à 33 semaines), la durée moyenne étant de 12 semaines environ. |
Migraine chronique
Aiguille recommandée : | Aiguille stérile de 30 gauges, 1,27 cm. |
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Instruction d’administration : | Les injections doivent être réparties sur 7 zones spécifiques des muscles de la tête et du cou, comme l’indique le tableau ci-dessous. Chez les patients dont les muscles du cou sont particulièrement épais, une aiguille de 2,54 cm sera éventuellement nécessaire. À l’exception du muscle pyramidal du nez, pour lequel l’injection doit être réalisée sur 1 site (ligne médiane), l’injection doit être bilatérale pour tous les muscles : elle sera effectuée du côté gauche de la tête et du cou pour la moitié des sites, et du côté droit pour l’autre moitié. En cas de prédominance d’une zone douloureuse, il est possible d’effectuer des injections supplémentaires d’un seul côté ou des deux côtés sur un maximum de 3 groupes de muscles spécifiques (occipital, temporal et trapèze), jusqu’à la dose maximale par muscle, indiquée dans le tableau ci-dessous. |
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Les figures suivantes montrent les groupes musculaires recommandés pour des injections supplémentaires :
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Dose recommandée : | 155 à 195 unités, par voie intramusculaire (IM), en injections de 0,1 ml (5 unités) dans 31 à 39 sites.
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Tête/cou | Posologie totale (nombre de sites*) |
Corrugateur**
10 unités (2 sites)
Pyramidal
5 unités (1 site)
Frontal**
20 unités (4 sites)
Temporal**
De 40 unités (8 sites) à 50 unités (jusqu’à 10 sites)
Occipital**
De 30 unités (6 sites) à 40 unités (jusqu’à 8 sites)
Groupe des muscles cervicaux paravertébraux**
20 unités (4 sites)
Trapèze**
De 30 unités (6 sites) à 50 unités (jusqu’à 10 sites)
Fourchette de doses totale :
De 155 unités à 195 unités
De 31 à 39 sites
* 1 site d’injection IM = 0,1 ml = 5 unités de BOTOX
** Dose répartie bilatéralement
Informations complémentaires :
La fréquence recommandée pour le renouvellement du traitement est de toutes les 12 semaines.
AFFECTIONS VÉSICALES :
Les patients ne doivent pas présenter d’infection des voies urinaires au moment du traitement.
Des antibiotiques prophylactiques doivent être administrés 1 à 3 jours avant le traitement, le jour du traitement, puis 1 à 3 jours après le traitement.
Il est recommandé d’interrompre le traitement par agents antiagrégants au moins 3 jours avant la procédure d’injection. Les patients sous anticoagulants doivent être étroitement surveillés afin de réduire le risque d’hémorragie.
Lors de la prise en charge de l’incontinence urinaire, BOTOX doit être administré par des médecins ayant l’expérience de l’évaluation et du traitement de la dysfonction vésicale (par ex. urologues et urogynécologues).
Vessie hyperactive
Aiguille recommandée : | Cystoscope flexible ou rigide. L’aiguille d’injection doit être remplie (amorcée) avec environ 1 ml de BOTOX reconstitué avant le début des injections (en fonction de la longueur de l’aiguille) afin d’éliminer tout air éventuellement présent. |
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Instruction d’administration : | Avant l’injection, un anesthésique local dilué peut être instillé dans la vessie avec ou sans sédation, conformément à la pratique locale. Si une instillation d’anesthésique local est pratiquée, la vessie doit être drainée et rincée à l’aide d’une solution saline physiologique avant les étapes suivantes de la procédure. |
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Dose recommandée : | La dose recommandée est de 100 unités de BOTOX, sous forme d’injections de 0,5 ml (5 unités) réparties sur 20 sites dans le détrusor. |
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Informations complémentaires : | Une amélioration clinique peut apparaître en l’espace de 2 semaines. Une réinjection doit être envisagée lorsque l’effet clinique de l’injection précédente a diminué (la durée médiane observée dans les études cliniques de phase 3 était de 166 jours [~24 semaines] si l’on se base sur la demande de retraitement par les patients), mais il faut respecter un intervalle d’au moins 3 mois après l’injection précédente dans la vessie. |
Incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor
Aiguille recommandée : | Cystoscope flexible ou rigide. Remplir l’aiguille d’injection avec environ 1 ml (selon la longueur de l’aiguille) avant de commencer les injections, afin d’éliminer l’air présent. |
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Instruction d’administration : | Avant l’injection, il est possible de procéder à une instillation intravésicale d’anesthésique dilué (avec ou sans sédation) ou à une anesthésie générale, selon les pratiques locales. Si une instillation d’anesthésique local est réalisée, la vessie doit être drainée et rincée à l’aide d’une solution saline stérile avant de procéder aux étapes suivantes de la procédure d’injection. |
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Dose recommandée : | La dose recommandée est de 200 unités de BOTOX ; sous forme d’injections de 1 ml (env. 6,7 unités) réparties sur 30 sites dans le détrusor. |
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Informations complémentaires : | Une amélioration clinique apparaît généralement en l’espace de 2 semaines. Une réinjection doit être envisagée lorsque l’effet clinique de l’injection précédente a diminué (la durée médiane observée dans les études cliniques de phase 3 était de 256 à 295 jours [~36-42 semaines] pour BOTOX 200 unités) si l’on se base sur la demande de retraitement par les patients), mais il faut respecter un intervalle d’au moins 3 mois après l’injection précédente dans la vessie. |
AFFECTIONS DE LA PEAU ET APPARENTÉES
Hyperhidrose axillaire primaire
Aiguille recommandée : | Aiguille stérile de 30 gauges. |
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Instruction d’administration : | La zone d’hyperhidrose peut être déterminée en utilisant des méthodes standardisées, comme la méthode de Minor (test à l’iode-amidon). |
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Dose recommandée : | 50 unités de BOTOX sont injectées de manière intradermique, réparties équitablement sur plusieurs sites distants de 1-2 cm environ, situés au niveau de la zone hyperhidrotique de chaque aisselle. |
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Dose totale maximale : | L’administration de doses différentes de 50 unités par aisselle n’est pas recommandée. Ne pas répéter les injections à moins de 16 semaines d’intervalle (voir rubrique 5.1). |
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Informations complémentaires : | Une amélioration clinique s’observe généralement au cours des deux semaines suivant l’injection. Lorsque l’effet clinique de l’injection précédente s’atténue et que le médecin traitant l’estime nécessaire, une nouvelle injection de BOTOX peut être administrée. |
TOUTES INDICATIONS :
En cas d’échec du traitement administré lors de la première séance, c’est-à-dire en l’absence d’amélioration clinique significative un mois après l’injection ou par rapport à la situation initiale, prendre les mesures suivantes :
- Contrôler cliniquement, éventuellement par examen électromyographique réalisé par un médecin spécialiste, l’effet de la toxine sur le(s) muscle(s) traité(s) ;
- Analyser les causes de l’échec du traitement, p. ex. mauvaise sélection des muscles traités, dose trop faible, technique d’injection inadaptée, apparition d’une contracture fixe, muscles antagonistes trop faibles, formation d’anticorps neutralisant la toxine ;
- Réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulique de type A ;
- En l’absence d’effets indésirables lors de la première séance de traitement, une deuxième séance sera éventuellement planifiée comme suit : i) ajuster la dose en tenant compte des causes de l’échec du traitement précédent ; ii) utiliser une EMG ; et iii) respecter un intervalle de trois mois entre les deux séances de traitement.
Si le traitement ne donne aucun résultat ou si l’effet diminue après des injections répétées, envisager un traitement alternatif.
Dans le traitement des patients adultes, y compris pour le traitement de plusieurs indications, la dose cumulative maximale ne doit pas dépasser 400 unités, dans un intervalle de 12 semaines.
4.3 Contre-indications
BOTOX est contre-indiqué :
- chez les individus présentant une hypersensibilité à la toxine botulique de type A ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
- en cas d’infection aux sites d’injection proposés.
L’utilisation du BOTOX pour la prise en charge des dysfonctions vésicales est également contre-indiquée :
- chez les patients présentant une infection des voies urinaires au moment du traitement ;
- chez les patients présentant une rétention urinaire aiguë au moment du traitement et n’utilisant pas de cathéter de façon régulière ;
- chez les patients ne souhaitant pas et/ou ne pouvant pas commencer à utiliser un cathéter après le traitement si cela s’avère nécessaire.
4.8 Effets indésirables
En général
Dans le cadre d’essais cliniques contrôlés, des événements indésirables que les investigateurs ont considérés comme étant associés au BOTOX, ont été rapportés chez 35 % des patients souffrant de blépharospasme, chez 28 % souffrant de dystonie cervicale, chez 8 % souffrant de spasticité pédiatrique, chez 11 % souffrant d’hyperhidrose axillaire primaire, chez 16 % souffrant de spasticité focale du membre supérieur associée à un AVC et chez 15 % souffrant de spasticité du membre inférieur associée à un AVC. Dans les études cliniques consacrées à la vessie hyperactive, l’incidence était de 26 % avec le premier traitement et de 22 % avec un second traitement. Dans le cadre d’essais cliniques sur l’hyperactivité neurogène du détrusor chez les adultes, l’incidence était de 32 % avec le premier traitement et est descendue à 18 % avec un second traitement. Pour l’hyperactivité neurogène du détrusor chez les patients pédiatriques, l’incidence était de 6,2 % avec le premier traitement. Lors des essais cliniques portant sur la migraine chronique, l’incidence était de 26 % avec le premier traitement et a diminué pour atteindre 11 % avec le second traitement.
En général, les effets indésirables s’observent dans les premiers jours qui suivent l’injection et, bien qu’ils sont habituellement transitoires, ils peuvent persister pendant plusieurs mois, voire davantage dans de rares cas.
Une faiblesse musculaire locale constitue l’action pharmacologique attendue de la toxine botulique dans le tissu musculaire. Cependant, la faiblesse des muscles adjacents et/ou des muscles à distance du site d’injection a été rapportée.
Comme pour toute injection, on peut observer une douleur localisée, une inflammation, une paresthésie, une hypoesthésie, une sensibilité, un gonflement/œdème, un érythème, une infection localisée, un saignement et/ou un hématome au point d’injection. La peur des aiguilles et/ou l’anxiété peuvent déclencher une réaction vasovagale, y compris une hypotension symptomatique transitoire et une syncope. On a également signalé de la fièvre et un syndrome grippal après des injections de toxine botulique.
Pour chaque indication, la fréquence des effets indésirables est mentionnée, telle que rapportée dans les études cliniques. Les fréquences ont été définies comme suit :
Très fréquent | Survient chez 1 patient sur 10 |
Fréquent | Survient chez 1 à 10 patients sur 100 |
Peu fréquent | Survient chez 1 à 10 patients sur 1 000 |
Rare | Survient chez 1 à 10 patients sur 10 000 |
Très rare | Survient chez moins de 1 patient sur 10 000 |
Fréquence indéterminée | Ne peut être estimée sur la base des données disponibles |
Ci-dessous figure la liste des effets indésirables, qui varient en fonction de la partie du corps dans laquelle BOTOX est injecté.
AFFECTIONS NEUROLOGIQUES
Spasticité focale du membre inférieur chez les patients pédiatriques
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Éruption cutanée | Fréquent |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Faiblesse musculaire | Rare |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Entorse ligamentaire, abrasion de la peau | Fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Perturbation de la marche, douleur au site d’injection | Fréquent |
Spasticité focale du membre supérieur associée à un AVC chez l’adulte
Classe de systèmes d'organes | Terme préféré | Fréquence |
Affections gastro-intestinales | Nausée | Fréquent |
Affections musculosquelettiques et du tissu conjonctif | Douleur aux extrémités, faiblesse musculaire | Fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fatigue, œdème périphérique | Fréquent |
Aucun changement n’a été observé dans le profil de sécurité global lors de l'administration de doses répétées.
Spasticité focale du membre inférieur associée à un AVC chez l’adulte
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Éruption cutanée | Fréquent |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Arthralgie, raideur musculo-squelettique, faiblesse musculaire | Fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Œdème périphérique | Fréquent |
Lésions, intoxications et | Chutes | Fréquent |
Aucun changement n’a été observé dans le profil de sécurité global avec une administration répétée.
Blépharospasme/spasme hémifacial et dystonie associée
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Affections du système nerveux | Étourdissement, parésie et paralysie faciales | Peu fréquent |
Affections oculaires | Ptôsis de la paupière | Très fréquent |
Kératite ponctuée, lagophtalmie, sécheresse oculaire, photophobie, irritation oculaire et augmentation du larmoiement | Fréquent | |
Kératite, ectropion, diplopie, entropion, troubles visuels et vision floue | Peu fréquent | |
Œdème de la paupière | Rare | |
Kératite ulcérative, érosion épithéliale de la cornée, perforation de la cornée | Très rare | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Ecchymose | Fréquent |
Éruption cutanée/dermatite | Peu fréquent | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Irritation et œdème du visage | Fréquent |
Fatigue | Peu fréquent |
Dystonie cervicale
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Infections et infestations | Rhinite et infection des voies respiratoires supérieures | Fréquent |
Affections du système nerveux | Étourdissement, hypertonie, hypoesthésie, somnolence et céphalées | Fréquent |
Affections oculaires | Diplopie et ptôsis de la paupière | Peu fréquent |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée et dysphonie | Peu fréquent |
Affections gastro-intestinales | Dysphagie | Très fréquent |
Sécheresse buccale et nausées | Fréquent | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Faiblesse musculaire | Très fréquent |
Raideur et douleur musculo-squelettique | Fréquent | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Douleur | Très fréquent |
Asthénie, syndrome pseudo-grippal et malaise | Fréquent | |
Fièvre | Peu fréquent |
Migraine chronique
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Affections du système nerveux | Céphalées, migraine y compris aggravation de la migraine, parésie faciale | Fréquent |
Affections oculaires | Ptôsis | Fréquent |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit, éruption cutanée | Fréquent |
Douleurs cutanées | Peu fréquent | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Douleurs au niveau du cou, myalgies, douleurs musculo-squelettiques, raideur musculosquelettique, spasmes musculaires, tiraillement des muscles et faiblesse musculaire | Fréquent |
Douleur à la mâchoire | Peu fréquent | |
Effet Méphisto (élévation latérale des sourcils) | Fréquence indéterminée | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Douleur au niveau du site d’injection | Fréquent |
Affections gastro-intestinales | Dysphagie | Peu fréquent |
Le taux d’interruption en raison d’événements indésirables lors de ces études de phase 3 était de 3,8 % avec BOTOX contre 1,2 % avec le placebo.
AFFECTIONS VÉSICALES
Vessie hyperactive chez l’adulte
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Infections et infestations | Infection des voies urinaires | Très fréquent |
Bactériurie | Fréquent | |
Affections du rein et des voies urinaires | Dysurie | Très fréquent |
Rétention urinaire, pollakiurie, leucocyturie | Fréquent | |
Investigations | Volume urinaire résiduel* | Fréquent |
*volume urinaire résiduel post-mictionnel élevé dans la vessie ne nécessitant pas de sondage
Des effets indésirables fréquents liés à la procédure étaient la dysurie et l’hématurie.
Un sondage propre intermittent a été instauré chez 6,5 % des patients après un traitement par BOTOX 100 unités, contre 0,4 % dans le groupe placebo.
Sur les 1242 patients inclus dans les études cliniques contrôlées contre placebo, 514 (41,4 %) avaient 65 ans ou plus et 182 (14,7 %) avaient 75 ans ou plus. Dans ces études, aucune différence n’a été observée dans le profil de sécurité après un traitement par BOTOX entre les patients âgés de 65 ans ou plus et les patients de moins de 65 ans, à l’exception des infections urinaires, dont l’incidence était plus élevée chez les patients âgés que chez les patients plus jeunes, tant dans le groupe placebo que dans le groupe BOTOX.
Aucune modification du profil de sécurité global n’a été observée en cas d’administrations répétées.
Vessie hyperactive chez le patient pédiatrique
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Infections et infestations | Infection des voies urinaires | Fréquent |
Affections du rein et des voies urinaires | Dysurie*, douleur urétrale* | Fréquent |
Affections gastro-intestinales | Douleurs abdominales, douleurs abdominales basses | Fréquent |
* Effets indésirables liés à la procédure
Lors d'une étude clinique randomisée, multicentrique, en double aveugle et en groupes parallèles menée chez 55 patients de 12 à 17 ans, les effets indésirables étaient généralement comparables au profil de sécurité connu en cas de vessie hyperactive chez l’adulte. Toutefois, des douleurs urétrales et abdominales ont également été observées dans cette petite étude sur l'hyperactivité vésicale chez l'enfant.
Voir rubriques 4.2 et 5.1.
Incontinence urinaire due à une hyperactivité neurogène du détrusor chez l’adulte
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Infections et infestations | Infection des voies urinairesa, b, bactériurieb | Très fréquent |
Investigations | Volume d’urine résiduel** b | Très fréquent |
Affections psychiatriques | Insomniesa | Fréquent |
Affections gastro-intestinales | Constipationa | Fréquent |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Faiblesse musculairea, spasmes musculairesa | Fréquent |
Affections du rein et des voies urinaires | Rétention urinairea, b | Très fréquent |
Hématurie*a, b, dysurie*a, b, diverticule vésicala | Fréquent | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fatiguea, troubles de la marchea | Fréquent |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Dysréflexie autonome*a, chutea | Fréquent |
* Effets indésirables liés à la procédure
**Volume du résidu post-mictionnel (VRPM) ne nécessitant pas de cathétérisation
a Les réactions indésirables relevées lors des études phase 2 et pivots phase 3
b Les réactions indésirables relevées lors d’une étude sur BOTOX 100 Unités réalisée après l’autorisation de mise sur le marché chez des patients atteints de SP et non cathétérisés au départ
Lors d’études cliniques, une infection des voies urinaires a été observée chez 49,2 % des patients traités par 200 unités de BOTOX et chez 35,7 % des patients traités par placebo (53,0 % des patients atteints de sclérose en plaques traités par 200 unités contre 29,3 % de ceux traités par placebo ; 45,4 % des patients présentant une lésion médullaire traités par 200 unités contre 41,7 % de ceux traités par placebo). Une rétention urinaire a été observée chez 17,2 % des patients traités par 200 unités de BOTOX et chez 2,9 % des patients traités par placebo (28,8 % de patients atteints de sclérose en plaques traités par 200 unités contre 4,5 % de ceux traités par placebo ; 5,4 % des patients présentant une lésion médullaire traités par 200 unités contre 1,4 % de ceux traités par placebo).
Aucune modification du type d’effets indésirables n’a été observée lors d’administrations répétées.
Chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP) participant aux études principales, on n’a observé aucune différence du nombre annuel de poussées de SEP par patient-année (BOTOX = 0,23, placebo = 0,20), ni dans l’étude sur BOTOX 100 Unités réalisée après l’autorisation de mise sur le marché chez des patients atteints de SP et non cathétérisés au départ (BOTOX=0, placebo=0,07).
Dans des études pivots, parmi les patients n’utilisant pas de sonde lors de l’inclusion avant le traitement, un sondage a été instauré après le traitement par BOTOX 200 unités chez respectivement 38,9 % des patients et chez 17,3 % des patients après un traitement par placebo.
Dans l’étude sur BOTOX 100 Unités réalisée après l’autorisation de mise sur le marché chez des patients atteints de SP et non cathétérisés au départ, une cathétérisation a été instaurée chez 15,2 % des patients après un traitement par BOTOX 100 Unités comparé à 2,6 % des patients recevant un placebo (voir rubrique 5.1).
Hyperactivité neurogène du détrusor chez le patient pédiatrique
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Infections et infestations | Bactériurie | Très fréquent |
Infection des voies urinaires, leucocyturie | Fréquent | |
Affections du rein et des voies urinaires | Hématurie, douleur vésicale* | Fréquent |
* Effet indésirable lié à la procédure
Aucune modification du type d’effets indésirables n’a été observée lors d’administrations de doses répétées.
Voir rubriques 4.2 et 5.1.
AFFECTIONS DE LA PEAU ET DU TISSU SOUS-CUTANÉ
Hyperhidrose axillaire primaire
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré | Fréquence |
Affections du système nerveux | Céphalées et paresthésie | Fréquent |
Affections vasculaires | Bouffées de chaleur | Fréquent |
Affections gastro-intestinales | Nausées | Peu fréquent |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Hyperhidrose (non axillaire), odeur anormale de la peau, prurit, nodules sous-cutanés et alopécie | Fréquent |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Douleur dans les extrémités | Fréquent |
Faiblesse musculaire, douleurs musculaires et douleurs articulaires | Peu fréquent | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Douleur au site d’injection | Très fréquent |
Douleur, œdème au site d’injection, saignement au site d’injection, hypersensibilité au site d’injection, irritation au site d’injection, asthénie et réactions au site d’injection | Fréquent |
Dans le traitement de l’hyperhidrose axillaire primaire, on a rapporté une sudation non axillaire accrue chez 4,5 % des patients dans le mois suivant l’injection, sans aucun modèle défini par rapport aux sites anatomiques affectés. On a observé une résolution chez environ 30 % des patients dans un délai de quatre mois.
On a également rapporté peu fréquemment (0,7 %) une faiblesse du bras, bénigne et transitoire, qui n’a pas nécessité de traitement et a guéri sans séquelles. Cet effet indésirable peut être lié au traitement, à la technique d’injection, ou aux deux. Dans l’éventualité peu fréquente de faiblesse musculaire, il faut envisager de pratiquer un examen neurologique. De plus, une réévaluation de la technique d’injection avant une injection ultérieure est recommandée pour vérifier la situation intradermique des injections.
Dans une étude non contrôlée portant sur la sécurité de BOTOX (50 unités par aisselle) chez des patients pédiatriques âgés de 12 à 17 ans (n= 144), les réactions indésirables se produisant chez plus d’un seul patient (2 patients chacune) ont comporté une douleur au site d’injection et une hyperhidrose (sudation non axillaire).
Informations supplémentaires
La liste suivante contient d’autres effets indésirables médicaux pertinents rapportés depuis la mise sur le marché du médicament, quelle que soit l’indication ; elle complète la rubrique 4.4 (Mises en garde spéciales et précautions d’emploi) et la rubrique 4.8 (Effets indésirables).
Classe de systèmes d’organes | Terme préféré |
Affections du système immunitaire | Anaphylaxie, angio-œdème, maladie sérique, urticaire |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Anorexie |
Affections du système nerveux | Plexopathie brachiale, dysphonie, dysarthrie, parésie faciale, hypoesthésie, faiblesse musculaire, myasthénie grave, neuropathie périphérique, paresthésie, radiculopathie, convulsions, syncope, paralysie faciale |
Affections oculaires | Glaucome à angle fermé (lors du traitement de blépharospasmes), strabisme, vision floue, trouble visuel, yeux secs (associé aux injections périoculaires), œdème palpébral |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Hypoacousie, acouphène, vertige |
Affections cardiaques | Arythmies, infarctus du myocarde |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Pneumonie par aspiration (parfois avec issue fatale), dyspnée, dépression respiratoire, insuffisance respiratoire |
Affections gastro-intestinales | Douleurs abdominales, diarrhée, constipation, sécheresse buccale, dysphagie, nausées, vomissements |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Alopécie, dermatite psoriasiforme, érythème polymorphe, hyperhidrose, madarosis, prurit, éruption cutanée |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Atrophie musculaire, myalgies, contractions musculaires localisées/contractions musculaires involontaires |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Dénervation/atrophie, malaise, pyrexie |
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (voir coordonnées ci-dessous).:
Belgique
Agence fédérale des médicaments et des produits de santé
www.afmps.be
Division Vigilance :
Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be
e-mail : adr@fagg-afmps.be
Luxembourg
Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé
Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
AbbVie S.A.
Av. Einstein 14
1300 Wavre
Belgique
8. NUMÉRO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
BE : BE215126
LU : 2000075771
- 0209041 (1x1 flacon 6,5 ml)
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
06/2024
Date d’approbation: 07/2024
SPC FR-Botox100U-12 1/49
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
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1186022 | BOTOX VIAL IM/SC 100 U PR/U | M03AX01 | - | - | Oui | - | - |