Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.
RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT
Depakine 300 mg/ml solution buvable
Depakine 300 mg/5 ml sirop
Depakine Enteric 300 mg comprimés gastro-résistants
Depakine Enteric 500 mg comprimés gastro-résistants
Depakine Chrono 300 mg comprimés à libération prolongée
Depakine Chrono 500 mg comprimés à libération prolongée
Depakine I.V. 400 mg/4 ml poudre et solvant pour solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Depakine 300 mg/ml solution buvable
Valproate de sodium 300 mg par 1 ml.
Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 43 mg de sodium par ml.
Depakine 300 mg/5 ml sirop
Valproate de sodium 300 mg par 5 ml.
Excipients à effet notoire : Ce médicament contient 10 g/100 ml de sorbitol (E420), 70 g/100 ml de saccharose, 0,10 mg/100 ml de parahydroxybenzoate de méthyle (E218), 0,02 g/100 ml de parahydroxybenzoate de propyle (E216), 0,00135 mg d’alcool par 5 ml.
Ce médicament contient 42 mg de sodium par 5 ml.
Depakine Enteric 300 mg comprimés gastro-résistants
Valproate de sodium 300 mg par comprimé
Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 41 mg de sodium par comprimé.
Depakine Enteric 500 mg comprimés gastro-résistants
Valproate de sodium 500 mg par comprimé
Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 69 mg de sodium par comprimé.
Depakine Chrono 300 mg comprimés à libération prolongée
Valproate de sodium 200 mg – Acide valproïque 87 mg (= 100 mg de valproate de sodium) par comprimé
Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 28 mg de sodium par comprimé.
Depakine Chrono 500 mg comprimés à libération prolongée
Valproate de sodium 333 mg – Acide valproïque 145 mg (= 167 mg de valproate de sodium) par comprimé
Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 47 mg de sodium par comprimé.
Depakine I.V. 400 mg/4ml poudre et solvant pour solution injectable
Chaque flacon de poudre contient 400 mg valproate de sodium. Après reconstitution, chaque ml de solution contient 100 mg de valproate de sodium.
Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 55 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Depakine : solution buvable
Depakine : sirop
Depakine Enteric 300 – 500 : comprimés gastro-résistants
Depakine Chrono 300 – 500 : comprimés à libération prolongée
Depakine I.V. : Poudre et solvant pour solution injectable ou pour perfusion.
Poudre : poudre blanc cassé.
Solvant : solution claire et incolore
4. DONNÉES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
- Le valproate de sodium est indiqué en monothérapie dans :
- les épilepsies généralisées primaires : Grand Mal avec ou sans myoclonie; Petit Mal; épilepsie myoclonique; association Grand Mal + Petit Mal,
- les épilepsies partielles bénignes, notamment à pointes rolandiques.
- Le valproate de sodium est également efficace, en monothérapie ou en polythérapie dans :
- les épilepsies généralisées secondaires,
- les épilepsies partielles à symptomatologie simple ou complexe.
N.B. : en cas d'effet thérapeutique insuffisant lors d'une monothérapie, l'association de valproate sodique et d'un autre anticonvulsivant est indiquée.
Forme I.V.
Lorsque l'état du patient rend l'administration des formes orales temporairement impossible.
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
A. GÉNÉRALITÉS
Formes orales
La posologie journalière moyenne conseillée pour le valproate sodique est de :
30 mg/kg chez le nourrisson,
20 à 30 mg/kg chez l'enfant et l'adulte.
Des doses journalières supérieures à 40 mg/kg chez le nourrisson, 35 mg/kg chez l'enfant et 30 mg/kg chez l'adulte sont rarement nécessaires en monothérapie.
L'efficacité thérapeutique est généralement observée pour des concentrations plasmatiques de l'ordre de 40 à 100 mg/litre (278 à 694 mol/l).
Un taux sérique se maintenant au-delà de 200 mg/litre (1388 mol/l) nécessite une réduction de la posologie.
Il est aussi recommandé de déterminer le taux sanguin si la posologie est égale ou supérieure à 50 mg/kg par jour.
Le prélèvement pour dosage sanguin de l'acide valproïque doit être pratiqué de préférence le matin avant la première prise.
1. En monothérapie de première intention :
Quel que soit l'âge, le valproate de sodium doit être introduit progressivement : dose journalière initiale d'environ 10 mg/kg, puis augmentation de 5 mg/kg tous les 2 à 3 jours de façon à atteindre la posologie optimum en une semaine environ.
Cette introduction progressive s'applique pour les différentes formes galéniques y compris la forme Chrono.
2. En association à d'autres antiépileptiques :
Le valproate est amené progressivement en 2 semaines environ jusqu'à la posologie optimale, qui est en général proche de celle utilisée en monothérapie, parfois supérieure; la dose journalière initiale également de 10 mg/kg sera aussi augmentée de 5 mg/kg tous les 2 à 3 jours.
Dès l'adjonction du valproate, on diminuera d'au moins un quart la dose des autres antiépileptiques pour 2 raisons : d'une part ceux-ci accélèrent par induction enzymatique la métabolisation et de ce fait la clearance de l'acide valproïque, et d'autre part ce dernier ralentit leur métabolisation.
3. Substitution à (ou par) d'autres antiépileptiques :
Quand le valproate est appelé à remplacer le traitement antérieur, le sevrage des autres antiépileptiques doit être progressif. La substitution s'effectue en 2 - 4 semaines avec d'autant plus de lenteur que l’épilepsie est ancienne, les crises mal contrôlées, le traitement antérieur prolongé et à base de phénobarbital, de primidone et/ou de phénytoïne.
La dose initiale de valproate sodique sera de 5 mg/kg, augmentée tous les 4 à 5 jours de 5 mg/kg pour atteindre la dose optimale en 2 à 3 semaines.
S'il fallait substituer au valproate sodique un autre antiépileptique, on procèdera par réduction - addition successive en diminuant progressivement les doses journalières de 5 à 10 mg/kg/jour tous les 2 à 3 jours.
Forme injectable I.V.
Les patients déjà traités par une forme orale à une posologie optimale, peuvent recevoir la même dose en perfusion continue ou répétée.
Administrée aux autres patients, elle sera de 10 mg/kg chez l'adulte et 20 mg/kg chez l'enfant en I.V. lente de 3 à 5 minutes. Cette injection sera suivie d'une perfusion (continue ou répétée) à une dose ne dépassant pas 2500 mg/24 h. chez l'adulte et 1000 mg/24 h. chez l'enfant.
La forme I.V. sera remplacée par une forme orale dès que possible.
B. GROUPES SPÉCIFIQUES
Enfants de sexe féminin et femmes en âge de procréer
Le traitement par valproate doit être instauré et surveillé par un médecin spécialiste expérimenté dans la prise en charge de l’épilepsie.
Le valproate ne doit pas être utilisé chez les enfants de sexe féminin et les femmes en âge de procréer sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres traitements.
Le valproate doit être prescrit et dispensé conformément au programme de prévention de la grossesse du valproate (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Le valproate doit être prescrit de préférence en monothérapie et à la dose minimale efficace, si possible avec une forme à libération prolongée. La posologie journalière doit être répartie en deux prises minimum (voir rubrique 4.6).
Hommes : Il est recommandé que le traitement par Depakine soit initié et surveillé par un médecin spécialisé dans la prise en charge de l’épilepsie (voir rubriques 4.4 et 4.6).
Enfants : En ce qui concerne les formes orales, le sirop et les gouttes pour administration orale sont plus appropriés chez les enfants de moins de 11 ans.
Sujets âgés : Modifications des paramètres pharmacocinétiques (augmentation du volume de distribution et diminution de la liaison à l’albumine plasmatique, ce qui entraîne une augmentation des concentrations sériques libres en acide valproïque).
Néanmoins, ces modifications sont généralement cliniquement peu significatives. La posologie doit être déterminée par la réponse clinique (contrôle des crises) et les dosages sanguins.
Insuffisance rénale : Une diminution des doses peut s’avérer nécessaire en raison d’une augmentation des concentrations sériques libres en acide valproïque. Cette augmentation est liée à la diminution de l’albumine sérique et de l’excrétion urinaire des métabolites libres. Il convient d’en tenir compte et de diminuer la posologie en conséquence.
Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, il peut s’avérer nécessaire de diminuer la posologie, et chez les patients sous hémodialyse, il pourra être nécessaire de l’augmenter. Valproate est dialysable (voir la rubrique 4.9). La posologie doit être modifiée selon la surveillance clinique du patient (voir la rubrique 4.4).
Insuffisance hépatique : Des perturbations des fonctions hépatiques incluant des insuffisances hépatiques sévères ont été décrites chez des patients traités par valproate (Cf. Sections 4.3. Contre-indications et 4.4.1. Mises en garde spéciales).
Mode d'administration
Formes orales
Le nombre de prises sera fonction des formes galéniques utilisées :
3 à 4 prises par jour avec les formes non retard (Depakine Solution buvable, Sirop, Enteric)
1 à 2 prises par jour avec le Depakine Chrono comprimés (la libération prolongée n’est pas altérée par la sécabilité).
1 prise par jour est possible dans le cas d'épilepsie bien équilibrée avec une dose journalière de 20 à 30 mg/kg.
La dose journalière totale administrée sera la même pour ces différentes formes qui, à cette condition, peuvent être substituées les unes aux autres.
Quelle que soit la forme galénique, le valproate sodique est à administrer de préférence pendant les repas.
Les comprimés gastro-résistants (Enteric) sont à avaler sans croquer.
La solution buvable doit être diluée dans un demi-verre d'eau non gazeuse, sucrée de préférence.
N.B.:
- En cas d'arrêt définitif d'un traitement par le valproate sodique, il est recommandé de diminuer progressivement la dose journalière de 5 à 10 mg/kg/jour tous les 2 - 3 jours.
- Compte tenu du dosage et de la taille des comprimés, Depakine Enteric 500 et Depakine Chrono 500 sont réservés à l'adulte et à l'enfant de plus de 25 kg.
- En ce qui concerne le processus de libération prolongée et la nature des excipients de la formule, la matrice inerte n’est pas absorbée au niveau du tractus gastro-intestinal, mais elle est excrétée dans les selles après libération des substances actives.
Forme injectable I.V.
Le flacon de poudre de Depakine I.V. est à usage unique.
Depakine I.V. peut être administrée par injection intraveineuse directe lente ou en perfusion, en utilisant une ligne intraveineuse séparée, si d’autres substances doivent être perfusées.
Mise en perfusion elle doit être administrée endéans les 24 heures.
Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.,
Hépatite aiguë et chronique,
Antécédent personnel et/ou familial d'hépatite sévère, notamment médicamenteuse
Porphyrie hépatique,
- Le valproate est contre-indiqué chez les patients souffrant de troubles mitochondriaux connus, causés par des mutations du gène nucléaire codant l’enzyme mitochondriale polymérase γ (POLG), par ex. le syndrome d’Alpers-Huttenlocher, et chez les enfants de moins de deux ans suspectés d’avoir un trouble lié à la POLG (voir la rubrique 4.4).
- Patients présentant des anomalies connues du cycle de l’urée (voir rubrique 4.4).
- Patients présentant un déficit primaire systémique en cartinine non corrigé (voir rubrique 4.4 Patients à risque d’hypocarnitinémie).
- Chez les femmes enceintes, sauf en cas d’absence d’alternative thérapeutique appropriée (voir rubriques 4.4 et 4.6).
- Chez les femmes en âge de procréer, sauf si toutes les conditions du programme de prévention de la grossesse sont remplies (voir rubriques 4.4 et 4.6).
4.8 Effets indésirables
La fréquence des effets indésirables est définie comme suit : très fréquent (1/10) ; fréquent (1/100, <1/10) ; peu fréquent (1/1 000, <1/100) ; Rare (1/10 000, <1/1 000) ; Très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Affections congénitales et troubles du développement
Voir rubrique 4.6 « Fertilité, grossesse et allaitement ».
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : Nausées*
Fréquent : vomissements, anomalies des gencives (principalement hyperplasie des gencives), stomatite, douleurs abdominales hautes et diarrhées apparaissent fréquemment chez certains patients en début de traitement, mais disparaissent habituellement après quelques jours sans nécessiter l’arrêt du traitement.
* Observées aussi quelques minutes après injection intraveineuse avec résolution spontanée après quelques minutes.
Peu fréquent : une pancréatite, parfois d’évolution fatale, a été rapportée (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Affections hépatobiliaires
Fréquent : lésion hépatique (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Affections du système nerveux
Très fréquent : tremblements
Fréquent : affections extrapyramidales qui peuvent être irréversibles, stupeur*, somnolence, convulsions*, atteinte de la mémoire, céphalées, nystagmus, des étourdissements peuvent apparaître quelques minutes après une injection intraveineuse et disparaître spontanément après quelques minutes.
Peu fréquent : coma*, encéphalopathie, léthargie (voir ci-dessous), parkinsonisme réversible, ataxie, paresthésie, aggravation des convulsions, vertiges (en cas d’injection intraveineuse, les vertiges peuvent survenir en quelques minutes ; cet effet disparaît généralement de lui-même en quelques minutes).
Rare : démence réversible associée à une atrophie cérébrale réversible, troubles cognitifs, diplopie.
* Stupeur et léthargie aboutissant parfois à un coma transitoire/une encéphalopathie ; ils sont apparus isolés ou étaient associés à une augmentation de la survenue de convulsions en cours de traitement et ils ont diminué à l’arrêt du traitement ou après réduction de la posologie. Ces cas ont été le plus souvent rapportés en polythérapie (notamment avec le phénobarbital ou le topiramate) ou après une augmentation soudaine des doses de valproate.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Peu fréquent : effusion pleurale (éosinophilique)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent : anémie, thrombocytopénie fréquente (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Peu fréquent : pancytopénie, leucopénie.
Rare : insuffisance médullaire, y compris aplasie pure des globules rouges.
Agranulocytose, anémie macrocytaire, macrocytose.
Affections du métabolisme et de la nutrition
Fréquent : Hyponatrémie
Prise de poids*
*Une prise de poids doit être suivie attentivement vu qu’elle peut être un facteur de risque pour le développement d’un syndrome des ovaires polykystiques (voir rubrique 4.4).
Rare :
Hyperammoniémie (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Une hyperammoniémie isolée et modérée sans anomalie des tests hépatiques peut être observée et ne doit pas faire interrompre le traitement. Une hyperammoniémie associée à des symptômes neurologiques a également été rapportée. Dans de tels cas, des investigations supplémentaires doivent être réalisées (voir les rubriques 4.3 et 4.4 Troubles du cycle de l’urée et risque d’hyperammoniémie et Patients à risque d’hypocarnitinémie).
Fréquence indéterminée : hypocarnitinémie (voir rubriques 4.3 et 4.4)
Obésité
Il a été rapporté une réduction de la densité minérale osseuse, de l’ostéopénie, de l’ostéoporose et des fractures chez des patients sous traitement à long terme par le valproate de sodium. Le mécanisme par lequel le valproate de sodium affecte le métabolisme osseux n’a pas été identifié.
Des cas de déficit en carnitine ont été rapportés après la prise d’acide valproïque. Ce déficit se traduit principalement par de la fatigue, de la faiblesse et une myalgie. Si ces symptômes apparaissent, il faut penser à un déficit en carnitine induit par l’acide valproïque.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : hypersensibilité, alopécie transitoire et/ou dose-dépendante, anomalies au niveau des ongles et du lit de l’ongle.
Peu fréquent : angio-œdème, éruption cutanée, anomalies des cheveux (telles que texture anormale du cheveu, modification de la couleur des cheveux, pousse anormale des cheveux).
Rare : nécrolyse toxique épidermique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms, DRESS).
Indéterminée : hyperpigmentation.
Affections musculosquelettiques et systémiques
Peu fréquent : diminution de la densité minérale osseuse, ostéopénie, ostéoporose et fractures chez des patients sous traitement à long terme par le valproate de sodium. Le mécanisme par lequel le valproate de sodium influence le métabolisme osseux n’a pas été identifié.
Rare : lupus systémique érythémateux (voir rubrique 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi), rhabdomyolyse (voir rubrique 4.4.2)
Affections endocriniennes
Peu fréquent : syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique (SIADH), hyperandrogénisme (hirsutisme, virilisme, acné, chute de cheveux selon le schéma typiquement masculin et/ou androgène accru).
Rare : hypothyroïdie (voir rubrique 4.6 « Fertilité, grossesse et allaitement »).
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent : dysménorrhée
Peu fréquent : aménorrhée
Rare : stérilité masculine (voir rubrique 4.6), ovaires polykystiques
Affections psychiatriques
Fréquent : état de confusion, hallucinations, agression*, agitation*, troubles de l’attention*.
Rare : comportement anormal*, hyperactivité psychomotrice*, troubles de l’apprentissage*.
* Ces effets indésirables sont principalement observés dans la population pédiatrique.
Affections vasculaires
Fréquent : hémorragie
Peu fréquent : vasculite
Investigations
Fréquent : prise de poids*
Rare : diminution des facteurs de coagulation (au moins un), tests de coagulation anormaux (tels que temps de prothrombine augmenté, augmentation du temps de thromboplastine partielle activée, augmentation du temps de thrombine, allongement du RIN) (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi et 4.6 Fertilité, grossesse et allaitement), déficit en biotine/déficit en biotinidase.
Fréquence indéterminée : anomalie de Pelger-Huët acquise*
* Une anomalie de Pelger-Huët acquise a été rapportée dans des cas avec et sans syndrome myélodysplasique.
* La prise de poids doit être surveillée attentivement vu qu’il s’agit d’un facteur de risque du syndrome des ovaires polykystiques (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Certains autres effets biologiques ont été observés sous forme d’élévation de certaines enzymes : SGOT, SGPT, LDH, phosphatases alcalines, amylase. Ces modifications biologiques pouvant être dose-dépendantes et transitoires, on contrôlera leur évolution et on adaptera le traitement (réduction de posologie ou suppression) en fonction de cette évolution et de l'importance des modifications (par ex. suspension du traitement si les transaminases hépatiques dépassent de trois fois la limite normale supérieure).
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent : incontinence urinaire
Peu fréquent : insuffisance rénale.
Rare : énurésie, néphrite tubulo-interstitielle, syndrome de Fanconi réversible. Le mode d’action n’est toutefois pas clarifié à ce jour.
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Fréquent : surdité
Troubles généraux et anomalies au site d’injection
Peu fréquent : hypothermie, œdème périphérique non sévère.
Population pédiatrique
Le profil de sécurité du valproate dans la population pédiatrique est comparable à celui des adultes, mais certains effets indésirables sont plus sévères ou principalement observés dans la population pédiatrique. Il existe un risque particulier d’atteinte du foie grave chez les nourrissons et les jeunes enfants, surtout chez ceux âgés de moins de 3 ans. Les jeunes enfants sont également particulièrement exposés au risque de pancréatite. Ces risques diminuent avec l’âge (voir rubrique 4.4). Les affections psychiatriques, telles qu’agressivité, agitation, perturbation de l’attention, comportement anormal, hyperactivité psychomotrice et troubles de l’apprentissage, sont principalement observées dans la population pédiatrique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé sont invités à déclarer tout effet indésirable suspecté via :
Belgique : Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé : www.afmps.be – Division Vigilance : Site internet : www.notifieruneffetindesirable.be – E-mail : adr@fagg-afmps.be
Luxembourg : Centre Régional de Pharmacovigilance de Nancy ou Division de la pharmacie et des médicaments de la Direction de la santé – Site internet : www.guichet.lu/pharmacovigilance
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
Sanofi Belgium
Leonardo Da Vincilaan 19
1831 Diegem
Tél : 02/710.54.00
8. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ
DEPAKINE 300 mg/ml solution buvable :
Belgique : BE048316
Luxembourg : 2009030236 - 0029317
DEPAKINE 300 mg/5 ml sirop :
Belgique : BE110923
Luxembourg : 2009030237 - 0029320
DEPAKINE Enteric 300 mg comprimés gastro-résistants :
Belgique : BE092775
Luxembourg : 2009030232 - 0145297
DEPAKINE Enteric 500 mg comprimés gastro-résistants :
Belgique : BE110932
Luxembourg : 2009030233 - 0029348
DEPAKINE Chrono 300 mg comprimés à libération prolongée :
Belgique : BE166512 (plaquettes)
Luxembourg : 2009030234 – 0210611 (plaquettes)
DEPAKINE Chrono 300 mg comprimés à libération prolongée :
Belgique : BE532551 (flacon)
Luxembourg : 2009030234 - 0862234 (flacon)
DEPAKINE Chrono 500 mg comprimés à libération prolongée :
Belgique : BE166521 (plaquettes)
Luxembourg : 2009030235 – 0210686 - (plaquettes)
DEPAKINE Chrono 500 mg comprimés à libération prolongée :
Belgique : BE532560 (flacon)
Luxembourg : 2009030235 – 0862248 - (flacon)
DEPAKINE I.V. 400 mg/4ml poudre et solvant pour solution injectable :
Belgique : BE163134
Luxembourg : 2009030238 - 0196069
10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE
Date d’approbation : 02/2025
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
0033894 | DEPAKINE DRAG ENTERIC 100 X 300MG | N03AG01 | € 10,96 | - | Oui | - | - |
0034579 | DEPAKINE SOL BUV 1X60ML 300MG/1ML | N03AG01 | € 10,61 | - | Oui | - | - |
0135806 | DEPAKINE DRAG ENTERIC 100 X 500MG | N03AG01 | € 15,03 | - | Oui | - | - |
0811174 | DEPAKINE DRAG ENTERIC 100 X 150MG | N03AG01 | € 8,3 | - | Oui | - | - |
0891234 | DEPAKINE SIR 1 X 300 ML 300MG/5ML - 6 % | N03AG01 | € 10,03 | - | Oui | - | - |
1085380 | DEPAKINE 1 FL IV 400MG + SOLV 4ML | N03AG01 | € 11,41 | - | Oui | - | - |
1123686 | DEPAKINE CHRONO 500 BLISTER 5 X 10 | N03AG01 | € 12,62 | - | Oui | - | - |
1123694 | DEPAKINE CHRONO 300 BLISTER 5 X 10 | N03AG01 | € 9,75 | - | Oui | - | - |
3768330 | DEPAKINE CHRONO 500 LIB. PROLONGEE COMP 30 FL | N03AG01 | € 9,61 | - | Oui | - | - |
3768785 | DEPAKINE CHRONO 300 LIB. PROLONGEE COMP 50 FL | N03AG01 | € 9,57 | - | Oui | - | - |