1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ADRENALINE (TARTRATE) STEROP 1 mg/1ml
Solution injectable
Solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Substance active :
ADRENALINE (TARTRATE) STEROP 1 mg/1ml contient 1 mg d’Epinéphrine base sous forme de tartrate d’Epinéphrine 1,8 mg par ml.
Excipients à effets notoires : chaque ampoule de 1ml de ce médicament contient maximum 1mg de métabisulfite de sodium (E223).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
ADRENALINE (TARTRATE) STEROP 1 mg/1ml contient 1 mg d’Epinéphrine base sous forme de tartrate d’Epinéphrine 1,8 mg par ml.
Excipients à effets notoires : chaque ampoule de 1ml de ce médicament contient maximum 1mg de métabisulfite de sodium (E223).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution injectable SC – IM – IV.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
L’Epinéphrine est indiquée dans le traitement d'urgence :
• du choc anaphylactique ou anaphylactoïde à la suite d’une réaction d'hypersensibilité sévère provoquée par un médicament, un aliment ou par une piqûre d'hyménoptère (frelon, guêpe, abeille).
• de l'arrêt cardiaque.
• du choc anaphylactique ou anaphylactoïde à la suite d’une réaction d'hypersensibilité sévère provoquée par un médicament, un aliment ou par une piqûre d'hyménoptère (frelon, guêpe, abeille).
• de l'arrêt cardiaque.
4.2 Posologie et mode d’administration
L’administration intraveineuse devra être pratiquée dans une unité de soins spécialisée par des personnes expérimentées et sous surveillance.
Que ce soit dans le traitement d’un choc anaphylactique ou en réanimation, l’Epinéphrine ne sera pas utilisée seule, mais fera partie d’un protocole bien spécifique. Dans le traitement du choc anaphylactique, lorsqu’une hypotension est présente, la solution à 1 mg/1ml (1:1000) d’Epinéphrine sera administrée de préférence par voie I.M vu qu’elle présente un rapport risque/bénéfice acceptable dans pareilles situations, et qu’elle s'accompagne d'une bonne résorption.
POSOLOGIE CHEZ L’ADULTE
Posologie en cas de réaction anaphylactique
En cas de réaction d’anaphylaxie modérée (pouvant se manifester par des signes cliniques de choc, un œdème pulmonaire ou des difficultés respiratoires caractéristiques), l’Epinéphrine sera administrée par voie I.M. à la posologie de 10 microgramme/kg. En l'absence d'amélioration, cette dose pourra être répétée après 5 à 10 minutes.
Dans des situations plus sévères ou menaçant le pronostic vital (avec des manifestations telles que stridor inspiratoire, respiration sifflante, cyanose, tachycardie prononcée ou diminution du remplissage capillaire), en particulier en cas de choc, l’Epinéphrine sera administrée de préférence par voie intraveineuse.
L’administration intraveineuse d’Epinéphrine devra être pratiquée dans une unité de soins spécialisée, par des personnes expérimentées, et sous une surveillance hémodynamique continue.
Une dilution à 1:10.000, voire plus (1:100.000) de la solution d’Epinéphrine est recommandée dans ce cas, car elle permet de mieux ajuster la dose en fonction de la réponse du patient et de diminuer le risque de surdosage ou d’effets indésirables. La posologie préconisée par cette voie peut aller jusqu’à 5 microgramme/kg. On peut commencer en administrant la moitié de cette dose avec prudence, aussi lentement que possible (par ex. en 5 à 10 minutes), et en surveillant étroitement les signes vitaux ; ensuite, le reste de la dose peut être administré par petites fractions, en surveillant toute survenue d’effets indésirables.
Alternativement, certains cliniciens recommandent l’administration I.V. lente et prudente (par ex. en 5 à 10 minutes) d’une dose initiale de 0,1 mg d’Epinéphrine (soit 1 ml d’une solution injectable à 1:10.000 directement disponible dans le commerce ou obtenue en diluant une solution disponible à 1:1000 par de l’eau pour injection ou du NaCl 0.9 % pour injection). Cette dose peut ensuite être répétée après 15 minutes si nécessaire, ou être suivie d'une perfusion I.V. continue, à la vitesse initiale de 1 microgramme/min., laquelle peut ensuite être progressivement augmentée jusqu’à 4 microgramme/min. si nécessaire.
Dans les situations d'urgence où le patient qui se trouve éloigné de tout centre médical est amené à s'auto-injecter l’Epinéphrine, il doit consulter un médecin dans les meilleurs délais qui suivent l'auto-injection.
Posologie en cas d'arrêt cardiaque
La posologie usuelle chez l'adulte est de 1 mg en I.V., à répéter toutes les 3 à 5 minutes si nécessaire. L'injection sera faite de préférence via une veine périphérique, et elle sera suivie d'un « flush » d'au moins 20 ml de NaCl pour injection, ce qui permettra une meilleure distribution de l’Epinéphrine dans le compartiment central. Le fait de lever le bras après l’injection favorisera également la distribution du produit dans le compartiment central.
Il peut être utile d'installer un cathéter veineux pour l'administration du bolus initial (p.e. 2 mg) et les doses subséquentes ( p.e. 1 mg toutes les 3 à 5 minutes) jusqu'à une dose totale de 5 mg. L'administration d'un flush de NaCl favorise la répartition de l'Epinéphrine dans la circulation sanguine.
Quoique ce ne soit pas recommandé comme traitement standard, il peut être nécessaire dans des cas exceptionnels d'administrer une dose massive ( de l'ordre de 5 mg) par voie intracardiaque.
Alternativement, l’administration pourra également se faire directement via une veine centrale.
Par ailleurs, étant donné la bonne résorption de l’Epinéphrine par les muqueuses trachéale et bronchique, son administration via le tube endotrachéal constitue également une alternative valable en cas de réanimation. Dans ce dernier cas cependant, la posologie usuelle sera doublée. Il y a lieu de diluer la solution d'Epinéphrine par 1 à 2 ml de NaCl 0,9%. Ne pas utiliser de solution de bicarbonate de sodium pour cette dilution étant donné le risque de provoquer des lésions aux muqueuses.
La posologie optimale d’Epinéphrine en réanimation n'a pas été établie. Dans certains cas, l'administration de plus fortes doses peut s'avérer nécessaire.
En effet, dans certaines situations tout à fait particulières, notamment lors de tentatives de réanimation prolongées, l’utilisation de doses élevées (> à 1 mg) peut être envisagée, mais il faut alors tenir compte du risque réel de lésions cérébrales graves et irréversibles auquel est exposé le patient.
POPULATION PEDIATRIQUE
L’administration initiale d’Epinéphrine chez l’enfant sera de 10 microgramme/kg ou 0,01 mg/kg, quelle que soit l’indication.
Pour le choc anaphylactique, cette administration sera par voie intramusculaire. Pour l’arrêt cardiaque, la voie d’administration sera intraveineuse. Une autre manière d’exprimer la dose pédiatrique est de 0,01 ml/kg/dose de la solution à 1:1000.
La dose de 100 microgramme/kg n’est jamais une dose initiale ! Cette dose sera employée uniquement en cas d’arrêt cardiaque persistant en IV rapide si la dose initiale de 10 microgramme/kg n’a pas provoqué d’amélioration de l’état de l’enfant.
La vitesse de perfusion préconisée pour l’enfant est de 0,1 à 1 microgramme/kg/minute en fonction de la réponse.
Que ce soit dans le traitement d’un choc anaphylactique ou en réanimation, l’Epinéphrine ne sera pas utilisée seule, mais fera partie d’un protocole bien spécifique. Dans le traitement du choc anaphylactique, lorsqu’une hypotension est présente, la solution à 1 mg/1ml (1:1000) d’Epinéphrine sera administrée de préférence par voie I.M vu qu’elle présente un rapport risque/bénéfice acceptable dans pareilles situations, et qu’elle s'accompagne d'une bonne résorption.
POSOLOGIE CHEZ L’ADULTE
Posologie en cas de réaction anaphylactique
par voie I.M. : posologie de 10 microgramme/kg par voie I.V. : dilution à 1:10.000, voire plus (1:100.000) de la solution d’Epinéphrine. Posologie préconisée : jusqu’à 5 microgramme/kg en 5 à 10 minutes. |
En cas de réaction d’anaphylaxie modérée (pouvant se manifester par des signes cliniques de choc, un œdème pulmonaire ou des difficultés respiratoires caractéristiques), l’Epinéphrine sera administrée par voie I.M. à la posologie de 10 microgramme/kg. En l'absence d'amélioration, cette dose pourra être répétée après 5 à 10 minutes.
Dans des situations plus sévères ou menaçant le pronostic vital (avec des manifestations telles que stridor inspiratoire, respiration sifflante, cyanose, tachycardie prononcée ou diminution du remplissage capillaire), en particulier en cas de choc, l’Epinéphrine sera administrée de préférence par voie intraveineuse.
L’administration intraveineuse d’Epinéphrine devra être pratiquée dans une unité de soins spécialisée, par des personnes expérimentées, et sous une surveillance hémodynamique continue.
Une dilution à 1:10.000, voire plus (1:100.000) de la solution d’Epinéphrine est recommandée dans ce cas, car elle permet de mieux ajuster la dose en fonction de la réponse du patient et de diminuer le risque de surdosage ou d’effets indésirables. La posologie préconisée par cette voie peut aller jusqu’à 5 microgramme/kg. On peut commencer en administrant la moitié de cette dose avec prudence, aussi lentement que possible (par ex. en 5 à 10 minutes), et en surveillant étroitement les signes vitaux ; ensuite, le reste de la dose peut être administré par petites fractions, en surveillant toute survenue d’effets indésirables.
Alternativement, certains cliniciens recommandent l’administration I.V. lente et prudente (par ex. en 5 à 10 minutes) d’une dose initiale de 0,1 mg d’Epinéphrine (soit 1 ml d’une solution injectable à 1:10.000 directement disponible dans le commerce ou obtenue en diluant une solution disponible à 1:1000 par de l’eau pour injection ou du NaCl 0.9 % pour injection). Cette dose peut ensuite être répétée après 15 minutes si nécessaire, ou être suivie d'une perfusion I.V. continue, à la vitesse initiale de 1 microgramme/min., laquelle peut ensuite être progressivement augmentée jusqu’à 4 microgramme/min. si nécessaire.
Dans les situations d'urgence où le patient qui se trouve éloigné de tout centre médical est amené à s'auto-injecter l’Epinéphrine, il doit consulter un médecin dans les meilleurs délais qui suivent l'auto-injection.
Posologie en cas d'arrêt cardiaque
Posologie usuelle adulte : 1 mg en I.V., à répéter toutes les 3 à 5 minutes si nécessaire |
La posologie usuelle chez l'adulte est de 1 mg en I.V., à répéter toutes les 3 à 5 minutes si nécessaire. L'injection sera faite de préférence via une veine périphérique, et elle sera suivie d'un « flush » d'au moins 20 ml de NaCl pour injection, ce qui permettra une meilleure distribution de l’Epinéphrine dans le compartiment central. Le fait de lever le bras après l’injection favorisera également la distribution du produit dans le compartiment central.
Il peut être utile d'installer un cathéter veineux pour l'administration du bolus initial (p.e. 2 mg) et les doses subséquentes ( p.e. 1 mg toutes les 3 à 5 minutes) jusqu'à une dose totale de 5 mg. L'administration d'un flush de NaCl favorise la répartition de l'Epinéphrine dans la circulation sanguine.
Quoique ce ne soit pas recommandé comme traitement standard, il peut être nécessaire dans des cas exceptionnels d'administrer une dose massive ( de l'ordre de 5 mg) par voie intracardiaque.
Alternativement, l’administration pourra également se faire directement via une veine centrale.
Par ailleurs, étant donné la bonne résorption de l’Epinéphrine par les muqueuses trachéale et bronchique, son administration via le tube endotrachéal constitue également une alternative valable en cas de réanimation. Dans ce dernier cas cependant, la posologie usuelle sera doublée. Il y a lieu de diluer la solution d'Epinéphrine par 1 à 2 ml de NaCl 0,9%. Ne pas utiliser de solution de bicarbonate de sodium pour cette dilution étant donné le risque de provoquer des lésions aux muqueuses.
La posologie optimale d’Epinéphrine en réanimation n'a pas été établie. Dans certains cas, l'administration de plus fortes doses peut s'avérer nécessaire.
En effet, dans certaines situations tout à fait particulières, notamment lors de tentatives de réanimation prolongées, l’utilisation de doses élevées (> à 1 mg) peut être envisagée, mais il faut alors tenir compte du risque réel de lésions cérébrales graves et irréversibles auquel est exposé le patient.
POPULATION PEDIATRIQUE
Pour toute indication : administration initiale : 10 microgramme/kg ou 0,01 mg/kg ou 0,01 ml/kg/dose de la solution à 1:1000 Pour choc anaphylactique : voie IM Pour arrêt cardiaque : voie IV. |
L’administration initiale d’Epinéphrine chez l’enfant sera de 10 microgramme/kg ou 0,01 mg/kg, quelle que soit l’indication.
Pour le choc anaphylactique, cette administration sera par voie intramusculaire. Pour l’arrêt cardiaque, la voie d’administration sera intraveineuse. Une autre manière d’exprimer la dose pédiatrique est de 0,01 ml/kg/dose de la solution à 1:1000.
La dose de 100 microgramme/kg n’est jamais une dose initiale ! Cette dose sera employée uniquement en cas d’arrêt cardiaque persistant en IV rapide si la dose initiale de 10 microgramme/kg n’a pas provoqué d’amélioration de l’état de l’enfant.
La vitesse de perfusion préconisée pour l’enfant est de 0,1 à 1 microgramme/kg/minute en fonction de la réponse.
4.3 Contre-indications
Vu l’urgence, aucune contre-indication en cas d'arrêt cardiaque.
En cas de réactions allergiques sévères ou de suspicion de telles réactions, ainsi que dans toute autre situation d'urgence, le médecin devra tenir compte du rapport effet bénéfique potentiel/ risques potentiels dans le choix de la médication à administrer ou à prescrire.
L'injection d’Epinéphrine est contre-indiquée chez les patients atteints d'affections cardio-vasculaires telles que cardiopathie organique, dilatation cardiaque, arythmie, insuffisance coronarienne, altérations organiques au niveau cérébral, artériosclérose cérébrale.
L'injection d’Epinéphrine est également contre-indiquée dans les cas suivants :
• Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1;
• Patients hypertendus, hyperthyroïdiens ou souffrant d'un glaucome à angle fermé;
• Anesthésie générale par des hydrocarbures halogénés ou par du cyclopropane (car risque d’arythmies ventriculaires potentiellement fatales);
• Choc cardiogénique (car l’Epinéphrine augmente les besoins en oxygène du myocarde);
• Collapsus circulatoire ou hypotension provoqués par des phénothiazines (car risque d'effet inverse);
• Hémorragie par rupture de gros vaisseau (choc hémorragique) ou choc traumatique.
En cas de réactions allergiques sévères ou de suspicion de telles réactions, ainsi que dans toute autre situation d'urgence, le médecin devra tenir compte du rapport effet bénéfique potentiel/ risques potentiels dans le choix de la médication à administrer ou à prescrire.
L'injection d’Epinéphrine est contre-indiquée chez les patients atteints d'affections cardio-vasculaires telles que cardiopathie organique, dilatation cardiaque, arythmie, insuffisance coronarienne, altérations organiques au niveau cérébral, artériosclérose cérébrale.
L'injection d’Epinéphrine est également contre-indiquée dans les cas suivants :
• Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1;
• Patients hypertendus, hyperthyroïdiens ou souffrant d'un glaucome à angle fermé;
• Anesthésie générale par des hydrocarbures halogénés ou par du cyclopropane (car risque d’arythmies ventriculaires potentiellement fatales);
• Choc cardiogénique (car l’Epinéphrine augmente les besoins en oxygène du myocarde);
• Collapsus circulatoire ou hypotension provoqués par des phénothiazines (car risque d'effet inverse);
• Hémorragie par rupture de gros vaisseau (choc hémorragique) ou choc traumatique.
4.8 Effets indésirables
Les effets indésirables sont essentiellement d’ordre cardio-vasculaire (tachycardie et hypertension), mais ils sont également ressentis au niveau du S.N.C.
Les effets indésirables de l’épinéphrine décrits dans la littérature sont présentés dans le tableau suivant.
Sur base des données disponibles, aucune fréquence ne peut être estimée. La fréquence des effets indésirables est définie comme « fréquence indéterminée » (ne peut être estimée sur base des données disponibles).
Acidose métabolique : l'utilisation prolongée ou le surdosage par l’Epinéphrine peut provoquer une acidose métabolique (par une augmentation des concentrations sanguines d'acide lactique). Par ailleurs, un phénomène de tolérance, et donc une diminution de l'efficacité, peut se développer après une administration prolongée ou excessive d’Epinéphrine. Cette tolérance disparaît lorsque le traitement est interrompu pendant quelques jours.
Des injections répétées d’Epinéphrine peuvent provoquer une nécrose (par vasoconstriction) au site d'injection. Une nécrose tissulaire peut également survenir au niveau des extrémités, des reins et du foie.
Arythmies : des arythmies ventriculaires potentiellement fatales, incluant la fibrillation, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie organique ou recevant d'autres substances arythmogènes (voir rubrique 4.5 « Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction »).
Angine de poitrine : aggravation ou précipitation d’une angine de poitrine chez les patients atteints d'insuffisance coronarienne ou de cardiopathie ischémique, obtenue en augmentant le travail du cœur et en accentuant ainsi l'insuffisance de la circulation coronaire.
Hypertension : peut apparaître en cas de surdosage ou d’injection I.V. accidentelle de doses qui sont normalement destinées à la voie I.M. (voir aussi rubrique 4.9 « Surdosage »). Une hypertension pouvant aller jusqu'à l'hémorragie sous-arachnoïdienne ou cérébrale et à l'hémiplégie peut également survenir après administration de doses usuelles.
L'injection d'Epinéphrine peut provoquer une cardiomyopathie aiguë réversible (Takotsubo) caractérisée par une dysfonction du ventricule gauche (gonflement).
ADRENALINE (TARTRATE) STEROP contient du métabisulfite de sodium qui peut, dans de rares cas, provoquer des réactions allergiques sévères ou un bronchospasme (voir rubrique 4.4 «Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé – Division Vigilance – EUROSTATION II – Place Victor Horta, 40/40 – B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
e-mail : adversedrugreactions@fagg-afmps.be).
Les effets indésirables de l’épinéphrine décrits dans la littérature sont présentés dans le tableau suivant.
Sur base des données disponibles, aucune fréquence ne peut être estimée. La fréquence des effets indésirables est définie comme « fréquence indéterminée » (ne peut être estimée sur base des données disponibles).
Système d’organe | Effets indésirables | Fréquence |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hyperglycémie, hypokaliémie, acidose métabolique | Indéterminée |
Affections psychiatriques | Anxiété, agitation psychomotrice, confusion, altération de la mémoire, agressivité, panique, hallucinations, tendances au suicide ou à l'homicide, psychose et paranoïa (Induction ou aggravation chez certains patients) | Indéterminée |
Affections du système nerveux | Maux de tête, vertiges, tremblements (Tremblements accrus chez les patients atteints du syndrome de Parkinson), syncope, engourdissements, nervosité, insomnie, irritabilité | Indéterminée |
Affections cardiaques | Tachycardie, arythmies, palpitations, angine de poitrine, cardiomyopathie de stress (Takotsubo), refroidissements des extrémités et modifications électrocardiographiques (même à faibles doses) | Indéterminée |
Affections vasculaires | Hypertension, vasoconstriction, ischémie périphérique | Indéterminée |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Bronchospasme, difficultés respiratoires et apnée | Indéterminée |
Affections gastro-intestinales | Nausées, vomissements | Indéterminée |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Faiblesse | Indéterminée |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Hyperhidrose, asthénie, pâleur | Indéterminée |
Acidose métabolique : l'utilisation prolongée ou le surdosage par l’Epinéphrine peut provoquer une acidose métabolique (par une augmentation des concentrations sanguines d'acide lactique). Par ailleurs, un phénomène de tolérance, et donc une diminution de l'efficacité, peut se développer après une administration prolongée ou excessive d’Epinéphrine. Cette tolérance disparaît lorsque le traitement est interrompu pendant quelques jours.
Des injections répétées d’Epinéphrine peuvent provoquer une nécrose (par vasoconstriction) au site d'injection. Une nécrose tissulaire peut également survenir au niveau des extrémités, des reins et du foie.
Arythmies : des arythmies ventriculaires potentiellement fatales, incluant la fibrillation, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie organique ou recevant d'autres substances arythmogènes (voir rubrique 4.5 « Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction »).
Angine de poitrine : aggravation ou précipitation d’une angine de poitrine chez les patients atteints d'insuffisance coronarienne ou de cardiopathie ischémique, obtenue en augmentant le travail du cœur et en accentuant ainsi l'insuffisance de la circulation coronaire.
Hypertension : peut apparaître en cas de surdosage ou d’injection I.V. accidentelle de doses qui sont normalement destinées à la voie I.M. (voir aussi rubrique 4.9 « Surdosage »). Une hypertension pouvant aller jusqu'à l'hémorragie sous-arachnoïdienne ou cérébrale et à l'hémiplégie peut également survenir après administration de doses usuelles.
L'injection d'Epinéphrine peut provoquer une cardiomyopathie aiguë réversible (Takotsubo) caractérisée par une dysfonction du ventricule gauche (gonflement).
ADRENALINE (TARTRATE) STEROP contient du métabisulfite de sodium qui peut, dans de rares cas, provoquer des réactions allergiques sévères ou un bronchospasme (voir rubrique 4.4 «Mises en garde spéciales et précautions d'emploi »).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé – Division Vigilance – EUROSTATION II – Place Victor Horta, 40/40 – B-1060 Bruxelles
Site internet: www.afmps.be
e-mail : adversedrugreactions@fagg-afmps.be).
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
Laboratoires STEROP S.A., Avenue de Scheut 46-50, 1070 Bruxelles.
8. NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BE325701
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
02/2015
Date d’approbation : 05/2015
Date d’approbation : 05/2015
PRIX
Code CNK | Emballage | Code ATC5 | Prix | Prix ex-usine | Sur prescription | Ticket modérateur intervention régulière | Ticket modérateur intervention majorée |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2598712 | ADRENALINE TARTRATE STEROP 1MG/1ML AMP 10 X 1 UD | C01CA24 | € 19,71 | - | Oui | - | - |
2598738 | ADRENALINE TARTRATE STEROP 1MG/1ML AMP 1 X 1 UD | C01CA24 | € 0,74 | - | Oui | - | - |
2598746 | ADRENALINE TARTRATE STEROP 1MG/1ML AMP 5 X 1 UD | C01CA24 | € 13,03 | - | Oui | - | - |